Il ne pourra y avoir de baisse durable du chômage en France, ni de hausse du pouvoir d’achat, sans baisse des prix. Les trois sont liés. Pourquoi ?
Le plan de relance par le pouvoir d’achat
L’augmentation du pouvoir d’achat sur la seule baisse des charges salariales que propose le plan de relance imaginé par Charles de Gaulle, ne permettra aucune hausse de nos exportations. C’est la hausse des exportations qui permet la relance durable de notre économie et la possibilité d’embauche des entreprises. La relance intérieure est également à prendre en compte. Bien évidemment. Les deux relances sont liées par la baisse des prix. Pour une baisse des prix, il faut baisser le coût de production. Pour cela, une solution qui soit bénéfique à tous. Le transfert des cotisations sociales qui pèsent sur le travail.
Les fausses bonnes idées
Une augmentation du pouvoir d’achat réel de 3 à 4%, comme le pratique généralement les gouvernements successifs que nous avons connu en France, ne provoquera aucun achat supplémentaire conséquent et donc n’assurera pas la compensation nécessaire pour financer la Sécurité sociale. Il faudra alors un nouvel impôt pour compenser la perte engagée. Cette augmentation du pouvoir d’achat compensera simplement la hausse des prix annuelle, c’est-à-dire l’inflation. Il faut donc un projet plus ambitieux.
Michel Leclerc : “Ces dispositifs que l’on nous propose sont semblables à un galet qu’on lance au ras de l’eau : il va ricocher et s’enfoncer dans l’eau. Rien ne sera résolu et encore moins le chômage.”
Dans les conditions de vie actuelle, une hausse du pouvoir d’achat au-dessous de 15% n’aura aucun effet et faut-il encore qu’il y ait une compensation de la suppression des charges de financement de la Sécurité sociale.
Une hausse inférieure à 15% permettra seulement l’achat de produits consommables à taux de TVA réduit (5,5%) et non de produits durables à taux plein.
Michel Leclerc : “Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir faire compliqué quand on peut faire simple.”
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES.