Tous ces pays africains qui appellent au secours la Russie de Poutine, nous envoient leurs ressortissants en Europe.
La Russie profite de tous ces pays africains, de leurs ressources, de leurs mines d’or, et ces mêmes pays viennent en Europe pour profiter de nos services sociaux et pour y travailler.
Et pourquoi ne vont-ils pas en Russie ou en Chine ? Ils viennent en France pour profiter de notre liberté et de notre démocratie. En fait, ces pays veulent le beurre et l’agent du beurre. Et la Chine, comme la Russie, ne souhaitent pas apporter une guerre de religion dans leur pays.
En fait, la Russie et la Chine sont en Afrique pour profiter de l’Europe qui reçoit ces mêmes pays chez elle.
La Chine leur vend des produits à prix cassé et la Russie rapporte l’or dans son pays. C’est une guerre déguisée contre l’Europe et spécialement contre son économie.
Ces pays africains ne peuvent faire vivre ses enfants et ils nous les envoient, accueillant en échange des Russes et des Chinois : cela ne peut perdurer.
Mais nous aussi, Européens, nous avons besoin de la main-d’œuvre africaine : quel dilemme, quel fric-frac !
L’immigration responsable
Les difficultés de l’Afrique ne vont pas s’améliorer avec la Russie et la Chine. Mais avons-nous fait l’indispensable ?
Je crois que la France et l’Europe ont totalement oublié l’Afrique et nos propres îles. On leur a donné la liberté mais on ne leur a pas donné les moyens de cette liberté.
Nous avons ouvert la boîte de Pandore en leur donnant la liberté, et l’enfer, en oubliant de leur donner les moyens.
La liberté, c’est l’indispensable, mais sans les moyens, c’est inévitablement l’ouverture à une forme de communisme, tel qu’en Russie.
L’argent n’est pas tout, en Afrique comme en France. Le travail est nécessaire, en Afrique comme en France. Mais l’Europe n’est pas l’eldorado espéré.
On a voulu leur donner un futur et l’Europe vit dans le passé. Et même l’argent ne suffira plus. Il nous faut produire beaucoup plus à des prix plus compétitifs.
Il y a peut-être la solution, en redonnant aux Français et à l’Europe une nouvelle santé qui apportera une nouvelle économie. Les Africains n’aiment pas trop ce langage ; ils souhaitent un autre monde qu’ils voudraient paradisiaque : l’eldorado de l’Europe.
Les pays africains viennent en France pour apprendre dans nos facultés et ce sont ces mêmes Africains qui dédaignent la France aujourd’hui tout simplement parce qu’en France on leur a appris une forme de spéculation. Ils voudraient y assujettir leurs enfants par une exploitation pire que la colonisation.
