Les cheminées d’usines, de mégacentrales nucléaires, de hauts-fourneaux et même celles de nos maisons ont disparu ou vont disparaître.
Les hauts-fourneaux se sont éteints et l’on a détruit leurs fumées. Les usines ont fermées et l’on a détruit leurs cheminées. Les immenses centrales nucléaires verront leurs cheminées détruites dans peu de temps. Nos maisons n’auront plus de cheminées, elles ont été interdites.
Demain, que restera-t-il pour produire notre énergie et produire notre acier ? On n’a pas prévu ce qui était indispensable à toutes ces fermetures, on n’a pas fait la jonction.
Le tout-électrique de demain va nécessiter de multiplier la puissance énergétique électrique de la France par trois ou par quatre. On se chauffera à l’électricité, on roulera à l’électricité produite par de l’hydrogène dont la fabrication nécessite de l’électricité, nos entreprises ne fonctionneront plus qu’avec des moteurs électriques… et l’on n’a rien prévu !… Que va donc devenir la France.
Beaucoup de paroles, peu d’actions. Oh ! On ne regrettera pas les cheminées et surtout la fumée qui polluait l’air que nous respirions. On ne regrettera pas non plus, dans nos paysages, nos pylônes, nos lignes aériennes et même nos éoliennes. Les peintres pourront reprendre leurs pinceaux pour représenter les nouveaux paysages, les villes sans cheminées, des villages sans pylônes et sans lignes aériennes. Non, on ne regrettera pas le passé ; ce que l’on regrettera, c’est un futur non préparé.
Peut-on réparer cette erreur ? Je dirai davantage, cette faute politique souvent causée par le monde écologiste.
Qui, en même temps, a refusé le bien et le mal, refusé d’assurer l’avenir tout en bannissant le passé.
C’est pourquoi j’ai proposé la construction ultrarapide, en quelques mois, ou quelques années, des mini et micro centrales nucléaires qui nous fourniront l’énergie nécessaire sans avoir besoin de ces cheminées de fumée. Elles auront disparues et seront remplacées par une nouvelle génération de production d’énergie qui entraînera la création de centaines de milliers d’emplois, en France.
Puisse-t-on en faire autant pour le travail, qu’il soit aussi débarrassé de ces cheminées aspirantes que constitue le financement du social.
Le travail revalorisé est-il donc un rêve ? Les micro et mini centrales sont-elles un rêve ou tout simplement les éléments essentiels pour une vie meilleure ? C’est une question que je pose à tous les candidats à la présidence de la République car le prochain quinquennat imposera de transformer ces rêves en réalité et on oubliera les délais nécessaires qui sont, aujourd’hui, la cause de notre retard.
Intérêt général et spéculation ne peuvent vivre ensemble
Intérêt général et spéculation ne peuvent pas vivre ensemble.
En revanche, l’intérêt général et le profit peuvent s’unir et vivre longtemps ensemble à condition que l’intérêt général, l’intérêt de l’homme, soit au centre de cette nouvelle façon de voir la vie.
Le peuple qui produit l’argent veut avoir sa participation aux bénéfices. L’argent, oui, la spéculation, non. Le pouvoir actuel protège la spéculation et mène le pays à une situation de déclin. Ce n’est pas avec de l’argent factice que l’on peut vivre mais avec de l’argent que l’on produit. Celui qui travaille, c’est celui qui fait la France, c’est celui qui donne des enfants à la France, c’est celui qui protège et apporte de l’eau au moulin de la France et tout ceci, dans l’intérêt général.
Il faut arrêter d’écouter ceux qui prétendent savoir et d’ignorer ceux qui savent quels que soient les problèmes qui se posent.
Le corporatisme est un danger pour les nations. Le sectarisme, le corporatisme, n’ont pas leur place dans le circuit économique de notre pays.
Sans salariés, il n’y a pas de patrie. Oui, il faut des généraux, oui, il faut des patrons, mais il faut de vrais patrons, des patrons reconnus comme tels par les travailleurs qui apportent le fruit de leur travail au bien commun par leur connaissance. Ni le général, ni le patron, ne doivent négliger le salarié et refuser de l’écouter. Rien ne pourra se faire sans un accord réciproque.
Hier, il y avait dans toutes les entreprises ce que l’on appelait la fête du patron. Aujourd’hui le savoir doit être en fête et la spéculation doit être bannie, et cette spéculation ne doit pas remplacer le drapeau qui se trouvait en haut du mât de la cour d’usine.