La France croule sous ses 100 000 privilégiés ; ils sont partout. S’il y a un capitalisme parfois arrogant mais nécessaire, il y a surtout ceux qui ont reçu des privilèges sans raison si ce n’est que le pouvoir des Grands Ecoles, si ce n’est celui de leurs Associations, de leurs relations. Est-ce suffisant pour diriger un pays ? Et on les retrouve du plus haut au plus bas de la société civile et de l’Etat.
Chacun protège ses privilèges. Et parmi les bonnes idées qu’ils ont, et il y en a quand-même beaucoup…, on conserve celles qui permettent de protéger les privilèges, ces privilèges qui pourrissent l’économie du pays.
Je dirai même que bon nombre de taxes sont faites pour protéger les privilégiés. A un certain niveau, les dirigeants ne voient que leur intérêt et oublient le peuple qui les a élus. Malheureusement, beaucoup de ceux-là sortent de grandes Ecoles où le logiciel n’est plus conforme à la réalité, en commençant par l’ENA.
On ne peut pas reprocher à quelques-uns d’avoir fait fortune par leur travail, par leur génie et l’on oublie souvent, par leur force morale, et ils ne sont pas tous sortis de Grandes Ecoles ; il y en même très peu.
Ne serait-ce pas le moment d’éradiquer tous ces problèmes, tous ces privilèges, tous ces monopoles larvés qui n’ont jamais rien apporté à la France ni aux Français ? La crise financière d’aujourd’hui provient de ces gens-là qui croient toujours tout savoir et ont oublié l’essentiel.
C’est ainsi qu’on assujetti un peuple au bord du gouffre. France, réveille-toi, ne rejette pas ceux qui ont dans l’âme le vouloir de sauver la France. France, n’utilise pas ta police contre ceux qui veulent défendre la liberté ; cela nous rappelle d’autres temps néfastes qui ont noirci la France.
Non, on ne peut protéger les privilégiés. Dire qu’ils ont fait l’effort d’apprendre est le comble alors que c’est aux frais de l’Etat.
A-t-on sorti du gouffre les meilleurs ? Ce n’est pas certain ; on retrouve autant de vrais dirigeants, de vrais responsables, parmi ceux qui n’ont pas eu le privilège de pouvoir intégrer ces Grandes Ecoles.
Je ne demande pas leur suppression, loin de là, mais toutes celles qui conduisent à un système d’administration, sont devenues dangereuses. Il faut changer le logiciel de ces écoles, que ce soit l’ENA, Science Po et même Polytechnique. Il n’y a pas beaucoup de chercheurs des causes parmi leurs émules et encore moins pour les résoudre. L’humilité n’a jamais été leur leitmotiv.