Pas une goutte d’eau ne disparaît de la Terre. En revanche, elle se déplace d’un
continent à l’autre. Ce sont les flux d’air qui déplacent les nuages.
Faisons en sorte que l’on fasse pour l’eau ce que l’on a fait pour le pétrole et ce
que l’on fait actuellement pour l’hydrogène. C’est-à-dire qu’il nous faut donc
réaliser un réseau hydraulique international qui permettrait, par exemple, de
faire parvenir de l’eau d’Autriche ou d’Ukraine où l’eau ne manque pas.
On pourrait aussi approvisionner certaines régions désertiques de l’Afrique
avec le même système issus des zones équatoriales.
Il n’y aurait pas de manque d’eau mais elle pourrait être plus chère sans
devenir toutefois à un prix catastrophique. Le transport du pétrole aujourd’hui
représente un coût de 10 cm au m3. Il n’y a pas de quoi affoler les populations.
On pourra peut-être aussi, dans un délai relativement court de dix à vingt ans,
utiliser les oléoducs actuellement en place, et devenus inutiles par la
suppression de l’énergie à base de pétrole.
Tout ceci est possible de la même manière qu’on a voulu faire un gazoduc de la
Russie à l’Europe.
Il ne faut pas non plus croire que l’Europe deviendra le Sahara : il y aura
toujours des pluies en Europe puisqu’elle est située entre l’Equateur et la zone
glaciaire.
La nature : actif, passif et compte d’exploitation
A l’actif, la nature a des ressources de vie infinies. A son passif, elle a des
moyens infinis de possibilité de mort.
A ce jour, sont compte d’exploitation est toujours bénéficiaire parce qu’elle
gagne sans avoir de concurrence.
Je ne prétends pas être un concurrent de la nature mais seulement un
régulateur, dans un mini espace, pour qu’elle ne puisse plus avoir le monopole
de la vie et de la mort.
Comme les méduses, l’homme pourrait très bien être éternel si, comme les
méduses, il se régulait au niveau de la pression atmosphérique. Les méduses
plongent à plus ou moins grande profondeur pour avoir la même pression
atmosphérique en permanence. C’est ce qui les rend éternelles mais elles sont
comme les hommes, elles sont détruites en étant dévorées par leurs
prédateurs. Et l’homme est détruit pas l’homme.
Ce que je propose est de gagner du temps sur le temps. Je ne pense pas, bien
évidemment, qu’il soit éternel car l’homme vit avec un moteur dans le corps,
un moteur qui est le cœur et qui fonctionne sous l’influence des champs
magnétiques. Ce moteur-là, un jour ou l’autre, se fatiguera et s’arrêtera.
Donner à l’homme sa possibilité de vivre beaucoup plus longtemps est une
nouvelle liberté. Vivre sans peur, sans maladie, sans vieillesse, sera un pas
important pour l’humanité.
Oui, Hygée est l’outil d’un nouveau monde et d’une autre manière de vivre.
Dirigeants de tout niveau, il va falloir à présent s’adapter à ce nouveau monde.