Une mobilisation générale en Russie pourrait bien nous conduire à une
mobilisation générale en France et en Europe si l’on ne fait pas le nécessaire
pour aider l’Ukraine massivement.
La situation économique de la Russie n’est pas brillante mais Poutine s’en
moque. La vie des Russes n’est pas son problème, il n’y a que son orgueil qui le
guide. Poutine n’est pas un visionnaire et encore moins un chef de guerre. En
fait, il n’est rien et n’a même pas le soutien de ses généraux.
Poutine a tellement rêvé d’être à la tête d’un empire qu’il voudrait l’étendre au
monde entier en y incorporant l’Afrique.
Il a raté son tour de force, car ses amis se sont éloignés : ces puissances
pensent d’abord à leur tranquillité et à leur stabilité. Aujourd’hui, il est seul au
monde
C’est à nous, Européens et Occidentaux d’aller au-devant des problèmes en
apportant aide et assistance sans limite à l’Ukraine, y compris avec des
commandos, qu’ils soient de marine ou de légionnaires, pour aider sa
résistance en interne qui s’organise aujourd’hui dans les territoires occupés.
L’Ukraine a besoin de munitions et d’armes mais aussi d’hommes face à la
mobilisation générale de la Russie.
De toute manière, la mobilisation générale en Russie est un acte de guerre : ce
n’est plus une opération militaire. A la folie d’un homme, il faut créer la cage
dans laquelle il sera enfermé. Il nous faut être un peu plus visionnaire que
d’habitude et ne pas attendre que l’ours ne se réveille.
Un détonateur
Le refus de la Chine et de l’Inde de lui fournir armes et munitions a conduit
Poutine à la mobilisation générale, non pas pour avoir des hommes sur le
terrain mais pour faire tourner ses usines d’armement et de munitions dont les
stocks sont épuisés.
Bien sûr, il y aura 50 000 Russes de plus sur les champs de bataille mais cela ne
fera que compenser les morts et ne suffira pas à faire la relève nécessaire.
On va assister à une véritable boucherie car, pour arriver sur les champs de
bataille, il va leur falloir traverser les nœuds ferroviaires détenus par les
Michel Leclerc – n° 07 – 29 septembre 2022 – Parution le 9 octobre
Ukrainiens. Pour arriver sur les champs de bataille du sud, il faudra passer par
la Crimée qui est aussi à portée de canon de l’Ukraine. L’avancée des
Ukrainiens dans les jours et les heures qui viennent permettra de cerner et de
saucissonner les lignes de front des zones occupées.
L’avantage que détient l’Ukraine, c’est que, dans tout l’Occident, les usines de
munitions et d’armement fonctionnent à plein régime sans crainte et sans
menace. Mais il ne faut pas que l’Ukraine devienne un centre d’essai de
nouveaux matériels.
Alors, sera-ce encore la nature qui finira par figer les Russes chez eux ?
