Comme l’Allemagne de 1945 sous Hitler, la Russie de 2023, sous Poutine, ne sera pas invitée à la table des négociations.
L’Afrique aura perdu un allié dictateur. L’Occident se servira en Russie en gaz et en pétrole en paiement des frais de guerre. Il n’y aura d’ailleurs, ni la Chine, ni l’Inde ou quelqu’autre pays que ce soit qui prendra position à cette table.
Il ne faut pas envisager pour la Russie quelque dirigeant que ce soit dans le giron de Poutine ; la démocratie sera de retour en Russie avec les opposants d’aujourd’hui. Mais la Russie paiera le prix fort et rejoindra l’Europe dans les dix ans à venir.
La Chine et l’Inde seront trop contentes de s’être débarrassées d’un voisin quelque peu encombrant et ne verront aucun obstacle à ce que ce pays rentre dans l’Europe démocratique ; la Russie est géographiquement dans l’Europe en grande partie. Elle restera sous contrôle des Occidentaux pendant dix ans.
La Chine d’aujourd’hui n’attend que la possibilité de commercer avec l’Occident et avec la Russie. La Chine est un immense pays mais aussi un grand pays désertique ou à peine 20% de son territoire est cultivé. Il en est de même pour la Russie, à cette différence près que les climats ne sont pas les mêmes.
Une mobilisation de 300 000 ou un million d’hommes ?
On parle d’une mobilisation de 300 à 500 000 hommes, mais pour que faire ?
La Russie a épuisé ses stocks d’armement et de munitions. L’immense majorité de ces hommes mobilisés sera affectée aux usines de fabrication d’armement et de munitions. A peine 100 000 d’entre aux permettront la relève sur le front et, au final, il n’y aura pas plus d’hommes demain sur le front qu’aujourd’hui.
Ce n’est donc pas catastrophique pour l’Ukraine où la guerre sera terminée avant la fin de l’année en ayant reconquis la totalité de ses territoires.
En revanche, si la guerre devait continuer, cette mobilisation aura permis à la Russie de reconstituer son matériel de guerre, ce qui pourrait être plus gênant au printemps prochain. Mais entretemps, l’Ukraine aura reçu munitions et armement suffisants pour gagner la guerre. Poutine s’y est pris trop tard ; il n’a plus aucune chance de gagner la guerre.
L’OTAN est en route. Elle va faire payer à Poutine la défaite au prix fort en s’emparant des puits de pétrole et de gaz. Il n’y aura pas de guerre nucléaire : personne n’est suicidaire et Poutine sait, qu’à l’heure actuelle, des dizaines d’avions se relaient dans le ciel autour de la Russie au cas où une seule ogive décollerait du sol russe. Ils anéantiraient, à la minute près, la totalité des zones industrielles de la Russie.
Il y a peu de chance qu’une ogive nucléaire puisse parvenir sur l‘Europe.la défense actuelle de l’Europe est telle qu’une ogive serait détruite au-dessus du sol russe avant même d’atteindre l’Europe.