Ce n’est pas le chiffre moyen qui importe

Quand il fait froid, ce n’est pas le chiffre du thermomètre qui importe mais le ressenti que l’on a.

En inflation, ce n’est pas le chiffre moyen des produits de consommation qui importe, c’est le ressenti de 50 produits de consommation journalière qui appauvrit votre portefeuille qui fond comme neige au soleil.

Ce sont ces cinquante produits : beurre, lait, pâtes, viande, poisson, kilowatt, gaz, et même le papier, qui provoquent une inflation supérieure à 20%.

Ce ne sont pas quelques remises faites sur le carburant pendant quelques temps ou un bouclier sur le prix de l’électricité de l’EDF qui résoudront le problème. Ce problème est plus important car c’est le manque d’esprit prévisionnel qui est à revoir.

On ne peut pas dire un jour que tout va bien et que le lendemain il faille se restreindre.

Monsieur le Président, descendez un peu dans les marchés et supermarchés : faites vos courses et vous verrez.

Il est impensable que l’EDF n’ait pas respecté les règles élémentaires sur son matériel et sur son stock de pièces de rechange.

Mais il ne fallait pas lui dire que demain il n’y aurait plus de nucléaire et lui dire aujourd’hui de préparer une dizaine de réacteurs supplémentaires.

Monsieur le Président, il est urgent de revoir le principe de la taxation de l’EDF sur le prix du gaz. Nous allons détruire l’Europe en agissant ainsi. Les Français ne peuvent pas admettre une telle erreur. Les Français ont déjà du mal à accepter notre dépendance vis-à-vis de la Russie et demain, de la Chine.

Je veux bien qu’il existe la liberté du commerce mais pas un commerce déséquilibré par rapport aux charges sociales de chaque pays.

Alors stop, stop, stop, sur tous nos achats en provenance de ces pays.

 

Notre absence en Ukraine

Nous allons payer très cher la mainmise des Etats-Unis sur l’Europe au travers de l’Ukraine.

Si la Russie est conquérante, les Etats-Unis ne le sont pas moins et l’aide qui est apportée par les Etats-Unis à l’Ukraine, va nous rendre, une fois de plus, en position de faiblesse dans l’Europe.

Aujourd’hui, l’Europe dépend du bon vouloir de la Russie mais aussi du Niger, en ce qui concerne la France. Vous ne trouvez pas que trop c’est trop ? On pourrait très bien faire notre nucléaire avec le thorium que nous trouvons sous nos pieds dans toute l‘Europe.

Alors, vous allez me dire qu’il y a des métaux que nous n’avons pas ; je dirai plutôt que nous n’avons pas cherché à avoir.

En économie, il n’y a pas de solution  sans le combat pour la santé et, qui plus est, nous avons un système de santé qui n’est plus compatible avec les prélèvements sociaux effectués sur les salaires. Cela aussi nous conduits à être en difficulté pour nos importations et pour nos exportations.

La France a fourni quelques canons à l’Ukraine. Les Etats-Unis ont fourni plus de 100 milliards. L’Europe est à la traîne et pourtant, c’est elle qui est la principale concernée.

On nous dit que les Etats-Unis c’est loin de la Russie mais a-t-on oublié que les Etats-Unis sont à 56 km de la Russie par le détroit de Béring ?

 

 

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