Il y a quelques jours de cela, on m’a téléphoné du Ministère de la Santé et on m’a demandé d’arrêter de raconter des âneries. J’ai simplement répondu qu’il s’agissait de savoir où était l’âne…
Je pense qu’en disant la vérité, je dérange quelques structures bien établies. Ces structures au Ministère de la Santé ont oublié le serment d’Hippocrate en échange d’argent.
J’ai entendu bien d’autres choses dans ma vie de combattant des monopoles. J’attends que ceux qui critiquent proposent des solutions qui permettront de redonner vie aux Français et d’éloigner la peur de la mort.
Jusqu’à ce jour, les solutions, tant pour le virus que pour le cancer, ne sont que des demi-mesures qui n’empêchent pas qu’il ait 220 morts par jour par cancer et 250 pour le virus.
Et ce qu’il y a de plus grave, c’est qu’on nous affirme que cela va durer pendant x années ! Pour le cancer, cela fait bientôt cent ans. Pour le virus, cela fait déjà deux ans.
Où se trouve la solution pérenne ? Celle qui est d’éviter ou celle qui est de soigner ? Soigner est du rôle de la médecine, éviter est du rôle de la technique. Eviter est la solution qui est à 100% positive. Soigner, c’est toujours 200 morts par jour.
En me traitant d’âne, sachez qu’il continuera à braire dans les prairies de la liberté que vous refusez.
Il n’y a que des formules ridicules que vous sachiez prononcer (« il faudra vivre avec », « il faudra s’y habituer »). Comment un Français peut-il prononcer de telles âneries. Critiquer sans apporter de solutions, ou éventuellement quelques demi-mesures, c’est comme en guerre : c’est la guerre ou c’est la paix, mais il n’y a pas de place entre les deux.
Au risque de passer pour un ringard
Depuis la suppression du certificat d’études, le déclin de notre système éducatif ne fait que s’accentuer. Oui, une dictée avec plus de cinq fautes entraînait un redoublement.
Oui, l’arithmétique, le calcul mental, l’algèbre, la géométrie et même la géométrie dans l’espace, sont des éléments essentiels pour aborder d’autres calculs tels que le calcul intégral et le calcul imaginaire, et demain le calcul quantique.
Quand on passait le certificat d‘études à douze ans, on en était fier. Aujourd’hui, il n’y a plus de diplômes, il n’y a que des laissez-passer. Le diplôme était un certificat de la connaissance et ce, à chaque stade de la formation scolaire. Le brevet est devenu une histoire ancienne, le baccalauréat est donné à tous. Et l’on va entrer à la faculté sans aucun savoir et surtout sans avoir appris à passer des examens.
Alors, vous me direz qu’il faut être de son temps. Oui, mais pas en mettant notre connaissance sous le boisseau.
Et c’est ainsi qu’en entrant en faculté, près de la moitié des étudiants arrêtent leurs études et vont être jetés sur le marché du travail sans avoir la moindre formation technique.
On me dit que la tablette remplace tout cela mais la tablette n’a jamais fait travailler le cerveau, ce n’est toujours qu’un outil. La géographie, l’histoire, le calcul, l’écriture, la lecture, ne peuvent pas être remplacés par une tablette.
En agissant de la sorte, on a ramené la France dans les dernières places dans le monde de la culture.
Sans connaître le calcul, la géométrie, l’algèbre, on ne parviendra pas à gravir les échelons qui conduiront aux diplômes d’ingénieur ou de médecine qui utilise, elle-aussi le calcul.
Le résultat de tout cela, c’est qu’on a oublié et on a déprécié la formation manuelle et intellectuelle des techniques.
On a presque honte de dire que ses enfants ont passé un CAP, un brevet professionnel ou un BTS, comme s’il s’agissait d’une déchéance. Ce n’est même plus le choix des enfants ; ils se voient contraints de prendre cette filière. Il faut que nos enfants comprennent que le métier manuel valorise tout autant que des métiers issus de l’instruction supérieure, qui aujourd’hui manque aussi cruellement de compétence.
Oui, il faut rétablir le certificat d’études, c’est le premier examen dans notre vie d’étudiant. Oui, il faut rétablir le brevet. Oui, il faut rétablir le vrai baccalauréat et ne pas en faire un simple laissez-passer mais le résultat d’un savoir.
En conclusion, on a annihilé la mémoire et on n’a pas précisé que l’intelligence n’était pas que l’instruction.