Faute d’avoir fait ce qui était nécessaire par l’éradication du virus, l’État s’est vu contraint de payer un salaire sans le moindre travail et a compensé la perte des entreprises.
Il fallait le faire par défaut parce que nous nous étions mis dans un chaudron.
Ce qui est scandaleux, ce n’est pas d’avoir fait l’indispensable, c’est de se vanter d’avoir fait progresser le pouvoir d’ achat en oubliant la dette, par un tour de passe-passe d’une poche à l’autre.
Il faut dire que ce quinquennat a accru la dette plus que les cinq derniers quinquennats réunis !
La dette des ménages est à présent proche des 100 000€, soit près de 50 000€ de plus qu’il y a quinze ans et ce, en raison d’une dette nationale de 3 000 milliards.
Tout ceci ne serait pas très grave si les taux d’intérêts et l’inflation ne repartaient pas à la hausse. Et les banques, elles-mêmes aujourd’hui, anticipent ces taux d’intérêts en proposant des livrets d’épargne à 6% l’an.
Bref, 1% d’intérêt supplémentaire constituera pour la France une dette complémentaire de 30 milliards l’année.
Personne ne sera surpris, compte tenu de l’inflation galopante, que les taux d’intérêts progressent de 3% en 2022. Ce qui fera en cumulé 100 milliards de dettes supplémentaires chaque année pour la France.
D’autre part, contrairement à ce que dit l’État, ils ont accru la dette et n’ont pas accru le pouvoir d’achat : c’est un mensonge éhonté. On a distribué de l’argent sans chercher à résoudre le problème des coûts. On n’a pas cherché à modifier le système du financement de la Sécurité Sociale, qui est un boulet pour le coût des produits.
En quelques mois, on s’est aperçu tout d’un coup que nous allions être soumis à une augmentation de l’énergie, une énergie dont nous sommes dépendants. Et plus grave, notre énergie nucléaire a été indexée sur le coût du pétrole par une taxe semblable à la TIPP.
Autrement dit, nous produisons moins cher que tout le monde notre énergie et, par cette ridicule indexation, nous voilà avec un KW produit par le nucléaire qui progresse à un rythme honteux. Oh ! l’argent va bien quelque part mais à quoi sert d’en prendre dans une poche pour faire semblant de le rendre dans l’autre poche par des chèques en blanc distribués aux Français.
La hausse des prix n’est pas seulement énergétique. Le blé, le bois, ont progressé de près de 30%.
Et c’est tout ce qui en découle qui fait qu’aujourd’hui nous subissons une inflation.
Alors comment faire ? Baisser les bras ou simplement retrousser nos manches ? Nous disposons de tous les moyens pour réduire les coûts. A nous de les utiliser. A nous de reproduire en France ce que nous ne produisons plus. Même pour l’essentiel, nous préférons acheter des produits dont la durabilité est faillible. Et on va nous dire que l’on ne peut pas produire moins cher…
Et on nous dit aussi que l’on construit de nouvelles centrales nucléaires qui seront exploitées dans 10 à 15 ans alors que nous pouvons produire des mini-centrales de la même manière que l’on produit des voitures en série.
La construction en série et en usine des mini-réacteurs au thorium
La construction des mini-réacteurs en série sera une véritable révolution. Ces réacteurs sortiront, comme des voitures, clé en mains des chaînes de fabrication et ce, dans un à deux ans maximum.
Ils pourront être installés et utilisés immédiatement. Car, entretemps, on aura préparé les sites pour les accueillir.
Ces mini-réacteurs ne pèseront pas plus de trois tonnes. Le prix du KW produit sera divisé par dix. Les déchets seront dérisoires et pourront être neutralisés par des rayons lasers. L’hydrogène verra également son prix divisé par dix.
La pollution sera donc réduite de 80% en moins de dix ans. Il n’y aura pas besoin de Cop 27 et plus… car, avec des mini-réacteurs, on pourra aussi créer des oasis dans les déserts et mettre ainsi fin au réchauffement climatique. Moins de pollution, moins de réchauffement climatique.
Alors, on va me dire qu’on ne transformera pas une chaîne de production aussi rapidement. C’est faux, les modèles de voiture changent souvent et il ne faut pas plus de deux ans pour les produire. Pour rappel, même pendant la guerre, les Allemands ont réussi à faire produire des chars par les usines Renault en moins d’un an. Nous sommes en guerre, il faut agir de la même façon.
Ces mini-réacteurs devront être utilisés par chaque usine ou entreprise sans le dictat de l’EDF. Le monopole de l’EDF sera alors pulvérisé.
Les pays en voie de développement pourront s’industrialiser et cultiver dans le désert. Dans chaque oasis, il y aura un mini-réacteur pour alimenter les pompes nécessaires pour l’eau présente sous les sables. Et, en rendant tous ces pays prospères, on réduira l’immigration à une peau de chagrin.
Pendant cette période de dix ans, le sanitaire aura neutralisé toutes les grandes maladies, rendant le travail plus compétitif. La pauvreté disparaîtra ou sera réduite à son minimum.
Il faut arrêter de parler de déclin. Ce sont nous qui le produisons. Alors il faut repartir sur de nouvelles bases. Il faut s’y accrocher. On ne baissera pas les bras, on retroussera nos manches et les mini-réacteurs nous y aideront.