Les gilets jaunes, une occasion manquée

Les Gilets Jaunes étaient et sont encore, pour beaucoup, les cœurs vaillants, les âmes vaillantes de la nation.

Le Président Macron, mal conseillé, n’a pas su le saisir.

C’était un mouvement en action et il est aujourd’hui quelque peu endormi mais il reviendra. Comme dans tout mouvement, il y avait quelques excités mais il était et demeure celui d’un nouveau monde.

Il fallait les écouter, ces braves gens au lieu de les massacrer avec des black blocs, tels les barbouzes du temps de Monsieur Pasqua ; Monsieur Macron n’a pas su séparer le grain de l’ivraie. Était-il lui-même caution de cette ivraie ? Ces braves gens  ne demandaient que l’essentiel. Ce mouvement a été déformé par la seule faute de ne pas avoir été soutenu.

Leur objectif n’était pas de prendre le pouvoir mais de crier leur désespoir.

Un désespoir quelque peu endormi mais qui peut se réveiller à tout moment. Ils apportaient le  meilleur d’eux-mêmes, pas pour de l’argent mais uniquement pour la France.

Aujourd’hui, les Français n’ont pas oublié ces cœurs-vaillants. Il y a eu des dégâts, payés d’ailleurs par les assurances mais ce ne sont pas eux qui les ont provoqués, ce sont les barbouzes, les black blocs, téléguidés et financés per ceux que l’on n’aurait jamais imaginés.

Je n’approuve pas la force, mais je n’approuve pas non plus ceux qui ont financé l’ivraie de ces mouvements dont nul n’a jamais su précisément la provenance.

Le pouvoir a eu peur alors qu’il aurait dû composer avec les Gilets Jaunes.

Il n’a pas saisi la chance qui lui était donnée. Les Gilets Jaunes ont laissé un certain vide qu’il faudra bien combler. La chance se cultive et dans la chance, il y a toujours une petite part de risque. Une vie sans risque n’a guère de sens. Une vie sans risque, et c’est la nature qui prend le dessus.

Voilà le pouvoir au pied du mur, sans allié et en ayant perdu nombre de ses amis, députés et autres. Que sera donc l’élection présidentielle de 2022 ? Je ne serais pas étonné qu’il y ait d’immenses surprises car le pouvoir n’a pas fait ce qu’il devait faire tant pour l’économie et pire encore, que pour la vie.

Y AURA-T-IL UN APRÈS MACRON ET UN APRÈS LE PEN ?

Comme tous les Présidents de la République d’il y a cinquante ans, Monsieur Macron fait la tournée des popotes en promettant monts et merveilles Comme d’habitude,  ce ne seront que des demi-mesures.

On peut toujours distribuer de l’argent, surtout quand on n’en a pas…

mais en creusant la dette que nos enfants devront payer.

En faisant une publicité monstre pour Marine le Pen, le pouvoir se suicide. Le peuple de France n’attend pas de critiques, il attend des solutions et des résultats. Le peuple de France connaît l’essentiel de ce qui est nécessaire pour redonner à son pays sa place dans le monde.

Non, la France ne deviendra pas un point sur l’échiquier d’une carte mondiale, les Français éliront un homme, ou une femme, qui aura la volonté, le courage, qui prendra les risques nécessaires pour redonner à la France sa place dans le monde.

La France n’est pas qu’un point sur une carte ; elle est pratiquement partout dans le monde. Mais elle ne reprendra sa véritable place qu’avec :

  1. un travail libre et sans charges sociales
  2. une énergie dont le coût sera divisé par dix
  3. un système sanitaire débarrassé de ses monopoles
  4. une sécurité militaire dotée de vecteurs à énergie nucléaire afin de pouvoir constituer une dissuasion pour tous les pays du monde
  5. une immigration qui sera contenue à hauteur de 10% maximum, et justifiée, et qui acceptera notre civilisation avant d’entrer dans la famille France
  6. une réindustrialisation de l’essentiel afin de supprimer notre dépendance -ce n’est plus une commercialisation mondiale qui existe, c’est une dépendance catastrophique-
  7. une participation aux bénéfices des entreprises à hauteur de 20 à 30% pour assurer l’équilibre entre le travail et le capital
  8. la destruction de la spéculation qui conduit aux monopoles.

La personnalité providentielle qui osera présenter un tel programme recevra plus de 40% des voix dès le premier tour de l‘élection présidentielle.

Quelle sera-t-elle ? Qui a l’envergure, la connaissance, la patience, nécessaire pour être cet élu ?

Cette personnalité pourrait être Michel Barnier, homme calme et prudent, homme de conciliation. De toute manière, ce ne pourra être qu’un gaulliste qui ne se contentera pas de clamer son appartenance mais qui mettra en application le concept gaulliste.

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