Il n’y a pas que les médecins qui peuvent signer des ordonnances.
La situation actuelle de la France permet aujourd’hui au Président de la république de gérer la France par ordonnances pendant une période qui pourrait être de six à douze mois. Il en a le pouvoir. C’est la solution que devrait adopter le Président de la République, Monsieur Macron.
Les ordonnances évitent, pour un certain temps, le législatif, c’est-à-dire l’accord de l’Assemblée Nationale et du Sénat. C’est une situation d’urgence pour prendre les décisions économiques, sanitaires et sociales qui vont s’imposer. Ce ne sont plus les élus qui ont la parole, c’est un Cabinet restreint autour du Président de la République.
Il peut y avoir des erreurs dans ces ordonnances mais elles ne sont jamais passibles de poursuites judiciaires. Elles représentent l’intérêt de la France à un moment donné et sont prévues par la Constitution.
Le temps presse, les référendums viendront par la suite.
En général, personne ne conteste les résultats quand ils proviennent des ordonnances.
Quand on a un accident cardiaque, on monte dans une ambulance, on ne regarde pas sa couleur, si elle bleu, jaune ou rouge. On veut sauver sa peau.
Aujourd’hui, Monsieur le Président, c’est vous le médecin qui accompagnez l’accidenté. C’est vous qui devait conduire l’ambulance, le plus rapidement possible, aux urgences.
La peur doit changer de camp, Monsieur le Président. C’est la peur du résistant, du maquisard, qui défend notre liberté que ce soit sur le plan sanitaire, économique ou social.
Et l’on ne vous reprochera jamais d’avoir violé la démocratie. On ne vous reprochera jamais, dans le cas présent, d’avoir utilisé un système que beaucoup ont considéré comme un système totalitaire.