C’est le rugissement d’un lion qui s’est laissé emprisonner, qui a même participé à son emprisonnement.
Ce lion, c’est l’Occident. Le voilà prisonnier dans une cage dorée. Les trois réacteurs que je propose, réacteur social, réacteur sanitaire, réacteur économique, permettront d’ouvrir la cage et de reprendre une vie naturelle dans un espace naturel.
La vie reprendra son cours normal avec une concurrence loyale. Les trois réacteurs nous auront propulsés dans un nouveau monde, nous éviterons les erreurs commises.
Nous aurons fort à faire pour vaincre l‘impossible pour mettre en place les trois réacteurs que nous proposons. Nous mesurons les difficultés que cela va présenter mais ces trois réacteurs, si efficaces, nous propulserons vers la liberté que nous avons perdue et j’espère que nous y parviendrons avant dix ans. Un rêve ! à mon âge, on ne fait plus de rêves, on est dans un paradis.
Comme d’habitude, on va se heurter aux forces de l‘argent, un argent-roi, comme un roi-lion dans la savane. Ce sont deux rois qui vont se combattre, le lion et l’argent. Ce n’est qu’à ce prix que le lion pourra retrouver sa liberté car si le lion est vivant, l’argent n’est que du papier et nous avons vu, dans les derniers mois, que l’argent, on pouvait le fabriquer sans qu’il devienne pour cela le roi de la forêt.
L’Occident a des ressources mais il a aussi un allié. C’est l’Inde qui est un pays démocratique et qui nous sert de rempart face au colosse qu’elle a à ses frontières.
On avait coutume de dire « quand la Chine s’éveillera… », demain on dira « quand l’Inde s’éveillera. Il ne faut pas croire que l’Inde soit aujourd’hui un pays sans vie. L’Inde est un pays où l’on recherche, où l’on travaille, en toute liberté, et l’Inde trouve aujourd’hui des technologies proches de celles de l’Occident alors que pendant ce temps, la Chine et le Japon copient les découvertes des autres.
A chaque fois que je me suis attaqué à des monstres, j’ai gagné. Je suis convaincu que si la France applique les trois réacteurs que je demande, elle gagnera et l’Occident avec elle. La France reprendra alors sa place dans le concert des nations et l’Orient sera dans une concurrence régulée par notre système économique et social qui sera imposé.
Je suis fier que lorsque j’ai cassé en France les différents monopoles, tout un peuple en ait bénéficié.
Quand je parviendrai à mettre en place les trois réacteurs, je serai fier du travail que j’aurai réalisé. Le peuple mérite ce combat et ce, coûte que coûte, non plus en paroles, mais en actes qui régenteront notre vie économique en commençant par le financement de la Sécurité Sociale.
Cela comporte des risques mais il n’y a rien qui ne puisse se faire sans risque. Je sais que le risque fait peur mais la victoire est si importante qu’elle l’efface.
J’ai pris pour habitude de dire que nos jeunes soldats, aujourd’hui comme en 1940, n’hésitent pas à aller au combat pour défendre la France et lui rendre sa liberté. Alors, jeunes de France, sachez que notre liberté est compromise, nous sommes devenus dépendants.
Nous subissons le poids de certaines dictatures qui sont parvenues à fausser le jeu de la concurrence.
Mais aujourd’hui, a-t-on conscience seulement d’avoir perdu la liberté ? Ce qui se produit actuellement bénéficie surtout à ceux qu’on appelle les GAFA. Ils ont droit de vivre, certes, mais ils profitent simplement de la faiblesse des pouvoirs qui ne sont plus élus par le peuple mais par l’argent car pour se faire élire aujourd’hui au plus haut niveau, il faut beaucoup ‘argent : on a souvent l’impression d’acheter les votes que ce soit en Europe ou aux États-Unis, le problème est le même.
Il ne faudra pas s’étonner, si l’on continue comme à présent, qu’une révolution éclate. Toute révolution fait plus de dégâts que de bonheur.
Bon sang ! Que fait-on de notre liberté : un social désordonné, un sanitaire qui cherche et ne trouve pas, une économie qui persiste et signe dans le déficit et s’enlise dans une dette colossale que devront payer nos enfants.
Est-ce cela être un chef ? Non, un chef doit prendre tous les risques nécessaires.
