Pendant que l’Occident s’enfonce dans la dette et dans la pauvreté, l’Orient s’enrichit et se développe d’une manière insolente.
Eh oui, il est parti de l’Orient, avec dans sa besace aucune arme classique, aucune arme stratégique, aucune soucoupe volante ! Non, rien de tout cela mais simplement un micro virus de quelques millionièmes de grammes, plus léger que la soie qu’il nous exportait et plus redoutable que n’importe quelle arme : aucune déclaration de guerre.
Non, personne n’avait réellement prévu une telle situation et personne n’était prêt à une contre-attaque.
L’Occident est à genou. Rien, absolument rien n’a permis d’éviter le virus. Et pourtant, tous les ans, le virus de la grippe revient et, comme par hasard, du même endroit.
Aujourd’hui, l’Orient triomphe et nous l’aidons à triompher encore davantage en continuant à commercer avec lui. Et pendant ce temps l’Occident s’appauvrit.
Les Etats-Unis, prétendus être la plus grande puissance du monde est à genou et continue à commercer avec l’agresseur. L’Union Européenne n’a même pas réussi à s’unir en la circonstance. L’Union Européenne n’a jamais été aussi désunie. Il est vrai que, dans un certain nombre de pays européens, on a pris l’habitude de la pauvreté. Alors, pourquoi ne pas en ajouter une deuxième couche ?
La France, pays des Lumières et d’un régime social est anéantie par la peur. Non, personne n’avait prévu une telle attaque qui a déjà fait quand-même un million de morts. Et probablement, demain, par la pauvreté, ce sera pire. Il sera difficile de se relever d’autant plus qu’on continue à fourbir les armes et à développer l’économie de l’Orient.
Trop, c’est trop, la récréation est finie. Il faut stopper tout achat en Chine et dans les pays du Sud-Est asiatique. Il faut arrêter de les financer sous n’importe quelle forme que ce soit. Il faut exclure de l’OMC tout pays qui ne respecte pas le jeu démocratique et qui refuse un régime social équivalent au nôtre. Non, nous ne pouvons pas commercer avec ces pays qui anéantissent nos vies, notre société, notre liberté.
Il va falloir choisir entre l’argent et la liberté. La facilité, c’est fini, c’est l’anéantissement de tout ce que l’on a de plus cher : la vie, la liberté.