Quand le concept se ralentit, il faut toujours trouver l’innovation, la création, nécessaire pour relancer le mouvement.
Le concept gaulliste, c’est l’ordre, c’est l’autorité acceptée et non imposée, c’est le travail, c’est le futur, c’est l’avenir de nos enfants. Toute la politique de la France doit reposer sur ce concept qui peut évoluer, mais ne jamais s’arrêter.
Se prévaloir du gaullisme, sans en appliquer le concept, c’est une trahison envers la France. Non, il ne faut pas envisager de ranimer les braises du gaullisme. Il faut éventuellement remettre le concept à jour en fonction d’une mondialisation qui a changé la donne.
Non, l’autorité ne se décrète pas, elle se construit. Le concept gaulliste, c’est l’innovation, c’est la découverte, c’est devancer les difficultés qui se présenteront si l’on n’agit pas, c’est prévoir, c’est réguler, c’est se protéger des excès de la nature, visibles ou invisibles, connus ou inconnus.
Le gaullisme, c’est la loi de l’argent que l’on produit. Le gaullisme, c’est rendre heureux les Français. Le gaullisme, c’est un Etat qui protège le social. C’est aussi donner les moyens à une recherche qui trouve, c’est mettre en place les moyens d’un coût compétitif des produits en déchargeant le travail de ces charges sociales.
Le gaullisme est un mouvement perpétuel qui doit s’adapter aux changements mondiaux. Aujourd’hui, la compétitivité doit être l’atout majeur de notre production et de nos exportations.
Le gaulliste, c’est assurer du travail pour tous, le chômage ne doit être que l’exception : on ne vit pas avec le chômage, on combat le chômage par le travail. Faut-il encore que nos produits puissent être vendus car la qualité finit toujours par triompher.
Etre Français, c’est tout cela, pour bien vivre ensemble.
Etre gaulliste, c’est aussi accepter les risques d’un choix personnel, c’est accepter le combat, fut-il dangereux. Le gaullisme, c’est encore faire face à l’impossible, à l’invisible, fut-il de la nature.
Le gaullisme, c’est aussi donner à la France sa grandeur.
C’est tout cela qu’avait fait le Général de Gaulle et duquel tout le monde se référence aujourd’hui.