L’espace, les galaxies, l’inconnu, sont autant de sujets intéressants mais n’a-t-on pas oublié l’essentiel : la vie ? A quoi serviront toutes ces nouvelles techniques et toutes ces recherches s’il n’y a plus de vie sur terre ?
Expliquer ce qu’est la vie serait probablement insatisfaisant ; il faut seulement la conserver. Il faut raison garder en se satisfaisant de préserver la vie ; ce serait déjà un grand pas.
L’espace, c’est certainement aller à la recherche de l’existence de la vie. C’est le « pourquoi » et le « comment », est arrivée la vie. Mais aujourd’hui, on en est à mille lieues.
Des millions, voire des milliards, d’êtres humains en sont encore à penser au lendemain, à savoir ce qu’ils vont donner à manger à leurs enfants. Il faut raison garder et défendre la vie pour le plus longtemps possible.
Je ne suis pas certain que la recherche spatiale ne camoufle pas trop notre nécessité de vivre d’abord, et tout simplement. Des centaines de milliards sont dépensés chaque année pour aller vers l’inconnu et, pendant ce temps, notre vie est fragilisée un peu plus tous les jours et bientôt, si rien n’est fait, plus personne n’ira dans l’espace, par défaut.
Ne serait-il pas plus judicieux de sauver d’abord l’humanité de notre planète avant d’aller chercher d’autres humanités dans l‘espace ?
En fait, ce sont de petites merveilles pour de grands voyages dans l’espace, mais ces merveilles ont-elles permis de réduire la pauvreté et les grandes maladies ? Ont-elles permis d’accroître notre espace de vie, en pleine forme ?
Qu’est-ce donc un TGV, ou un avion supersonique, ou une fusée, à côté de la vie que l’on doit protéger si l’on veut encore avoir des pilotes et des astronautes.
Est-ce grave Docteur ? Est-ce que nos grands physiciens, nos grands ingénieurs, nos grands théoriciens, ont pensé à notre vie ?
On veut voir loin, très loin, faute de savoir ce qui se passe sur notre Terre. Ne pourrait-on pas commencer par le début ? Par ce qui est le plus négligé : la vie. C’est pourtant la meilleure horloge du temps.
Non, je ne suis pas contre les techniques ultra modernes, loin s’en faut. Non, je ne vis pas dans le passé. Je cherche à vivre longtemps dans le futur avec raison garder.