Les demi-mesures conduisent toutes à l’échec. Le Brexit en est un exemple flambant.
Depuis l’entrée du Royaume-Uni dans l’Europe, il n’y a eu que des exceptions. Le Royaume-Uni n’a jamais été vraiment dans l’Europe. Il avait un pied dedans, un pied dehors. Et à Bruxelles, il était le seul à vouloir toujours des décisions a minima. En commençant par l’essentiel, la monnaie : le Royaume uni ne l’a jamais acceptée et c’est la monnaie qui fait la force.
Les Anglais ne s’engagent qu’à partir du moment où ils sont en danger.
Oh ! L’Europe n’a pas que des vertus. Mais elle a un rôle à jouer dans le monde.
L’Angleterre vient de rentrer dans la solitude. Et aujourd’hui, seul on ne peut pas grand-chose.
Le Général de Gaulle avait raison. Il savait l’avenir ; il ne s’était pas trompé.
Le départ de l’Angleterre de l’Europe n’est pas une catastrophe ; elle n’est qu’une image que l’on mettra dans un classeur. Son départ n’est peut-être pas un bien, mais certainement pas un mal.
Certes, les Anglais sont des alliés mais d’abord dans leur intérêt. Ils vont probablement se rapprocher des États-Unis mais ce n’est pas sûr que les États-Unis souhaitent vraiment les avoir à leurs côtés. Car les États-Unis ont déjà dix trains d’avance sur l’Angleterre.
En fait, l’intérêt de l’Europe n’est pas en Angleterre, il est en Russie et en Afrique qui conduiront l’Europe à son apogée tant économiquement qu’en nombre.
La Russie viendra dans l’Europe tôt ou tard. L’Afrique est à la porte de l’Europe. Et l’avenir du réchauffement climatique passe par le Sahara qui est la seule cause du réchauffement climatique.
La Russie, l’Afrique, l’Europe, feront partie d’unnouveau monde. Elles feront partie d’unemonnaie qui sera l’or rouge, de la couleur du sang.
Ma découverte ne sera pas étrangère à cette géopolitique. L’Afrique et la Russie sont aussi deux marchés fabuleux et seront dans notre philosophie, une union économique et sociale.
Cet ensemble de 3 milliards d’habitants sera le bouclier face à l’Orient.
L’Europe, sans l’Angleterre, n’est qu’un épiphénomène.
Dans cet ensemble, la France aura un rôle capital à jouer dans ce nouveau monde, dans cette nouvelle épopée.
L’Angleterre, c’est 60 millions d’habitants. Face à 3 milliards d’habitants, elle court à la défaite.
La France doit accepter d’entrer dans le nouveau monde économique, industriel et social, en fait : dans une autre vie sans une épée de Damoclès sur la tête. Un monde qui devra réaliser ce qui hier était encore impossible et qui, aujourd’hui, va révolutionner un monde endormi, un monde affligé des maladies destructrices. Un monde, certes, au travail mais un monde en pleine forme dans le bonheur et la joie.