A tout instant, nous sommes exposés à un risque et parfois nous avons même le choix.
Mais le risque individuel est aussi un risque collectif et financier pour la France. A chaque fois qu’un français meurt, ou est accidenté, ou est atteint d’un cancer, c’est un Français qui disparaît de la productivité, des achats, des prêts, etc. et plus y a de Français atteints d’un cancer, moins il y a d’investissements et pour cause, les banques ne prêtent plus.
Autrement dit, la France s’endette, la France n’exporte plus ou peu, l’agriculture est en berne et l’on ne s’est pas posé la question : pourquoi ? N’est-ce pas plutôt notre système économique qu’il faut revoir plutôt que de restreindre tout un chacun.
Nous avons besoin de produire à des prix compétitifs et moins il y aura d’actifs, plus le problème grandira.
On nous dira de prendre des assurances. Certes, l’assurance ne coûte cher qu’avant l’accident. Toutefois, aujourd’hui, un accident de la vie tel qu’un cancer ne peut même pas être couvert par une assurance et il coûte des milliards à la collectivité et ce, doublement, par les frais de Sécurité Sociale mais aussi par l’absence d’activité et d’avenir des malades. Et il y en a quand même 1 400 000 en France.
Certes, on nous dira que l’on guérit du cancer mais, une fois fiché comme tel, c’est fini ; il n’y aura plus aucune facilité, nulle part, sous le prétexte qu’on est toujours en rémission.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président, qu’il est vraiment urgent d’appliquer le principe de précaution pour protéger tous les Français de ces maladies qui barrent l’avenir ?
Alors, de grâce, Monsieur le Président, soigner ceux qui sont malades, c’est bien, mais éviter d’être malade, c’est beaucoup moins cher. Sans oublier que toutes les éventualités qui planent au-dessus de nos têtes, paralysent beaucoup le mental des Français.
Monsieur le Président, aidez-moi, en appliquant le principe de précaution qui permettra à tout un chacun d’envisager l’avenir plus aisément.