Et oui l’Europe il faut en parler en dehors des élections… Après ces élections européennes, c’est un fait, rien n’a vraiment changé. La configuration politique est aujourd’hui de 1 Français sur 12 qui a voté pour le Rassemblement National : ce n’est pas un drame mais peut-être un équilibre qui pourra faire réfléchir pour l’avenir.
Le danger politique n’est pas philosophique, il est purement économique, voire vital.
L’Europe a été plutôt consolidée. Les Eurosceptiques ne feront pas la loi. L’Europe est et restera le maillon d’or susceptible de faire évoluer le bonheur de ses populations.
Il faudra davantage de solidarité pour que l’écluse puisse amener tous les pays au même niveau, ce qui permettra de faire naviguer le voilier de l’économie dans toute l’Europe.
Il faudra du temps et le temps aujourd’hui nous est compté.
Ce sera l’Europe qui, de tous temps, a navigué vers d’autres continents, une Europe à la conquête des marchés. Et il y en a un qui nous tend les bras : c’est le marché africain.
Quand on parle d’économie, est-il bien nécessaire de parler de droite et de gauche ? La Terre tourne autour du soleil et tourne sur elle-même. Il doit en être de même pour notre économie.
Nous sommes dépendants du soleil et nous sommes aujourd’hui dépendants d’une concurrence mondiale. Alors, toutes ces petites querelles politiques sont peu de chose face à l’essentiel, au vital. Et l’on sait tous, à droite, à gauche, comme au centre, que tout le monde a le droit de vivre. Alors protégeons-la, cette vie, au lieu de faire des batailles de chiffonniers.
L’Europe peut aussi réveiller la conscience humaine et faire en sorte que l’homme a droit au travail et non à l’exploitation par la productivité excessive de l’homme par l’homme.
Oui, il faut remettre en cause les financements de nos protections sociales. Et ce n’est pas une élection qui changera quoi que ce soit. C’est la force d’une économie et seulement la force d’une économie qui permettra aux Français, mais aussi à tous les Européens, d’être une grande nation et d’être heureux dans cette grande nation.
Il est curieux de constater, en fait, que quoi qu’il arrive et avec qui que ce soit qui soit au pouvoir, la volonté de supprimer les charges sur le travail est devenue une nécessité absolue.
Monsieur le Président, la France a aujourd’hui des soucis à se faire et les grands organismes internationaux le disent et le crient, et vous mettent en demeure d’arrêter le carnage car ils ont tous besoin de la France.