Non, les Français ne se plaignent pas ; il est vrai qu’il est difficile de se plaindre quand on a tout, et tout du moins l’essentiel. Ce qui les inquiète, c’est l’avenir de leurs enfants qui, à l’école, au collège, à l’université, ne voient que peu d’avenir et encore moins quand ils regardent autour d’eux.
Contrairement à ce que la presse veut bien en dire, Les français ne se plaignent pas
Non, les Français ne se plaignent pas ; ils sont assommés par les charges, par des impôts que l’on supprime mais que l’on transforme ou remplace par d’autres encore.
Non, les Français ne se plaignent pas. Ils n’aiment pas être pris en otages et encore moins pour des imbéciles.
Monsieur le Président, ce temps-là est fini. C’est la première réforme qu’il faut imaginer. Aujourd’hui, l’information circule à la seconde, une information très précise, et même pour ce qui ne devrait pas être rapporté.
A présent, tout le monde anticipe, c’est la conséquence d’avoir toujours été trompé.
Force est de constater que l’essentiel n’est pas activé par la peur de nos dirigeants.
Les Français, les entrepreneurs, sont des femmes et des hommes, plus que courageux ; ils ne gémissent jamais, ils travaillent dur pour une France forte qu’ils veulent toujours voir sur les marches du podium.
Non, les Français ne se plaignent pas. Ils voient nos dirigeants tourner en rond sans résultat réel et efficace. Les Français sont en droit de demander des comptes.
Oui, les français veulent conserver leurs avantages sociaux, mais pas nécessairement la manière dont on finance aujourd’hui l’URSAFF qui coûte cher et qui détruit tant d’espoirs.
De toute manière, supprimons les cotisations telles qu’elles existent aujourd’hui et redonnons une nouvelle fonction à l’URSAFF.
Les avantages sociaux sont pour tous, ils doivent être payés par tous.
Difficile de faire comprendre qu’aujourd’hui il n’y a qu’un tiers d’actifs qui travaillent pour payer les services sociaux à tous. La conséquence, c’est de ne plus être compétitif sur les marchés internationaux ; et l’on est privé de commandes qui sont le sang du corps de l’économie française.
Notre système de protection sociale doit être protégé mais son financement doit changer.
On ne peut pas prôner la modernité et conserver éternellement les vieux systèmes. La modernité passe par le financement des services sociaux par l’Etat et non par le travail.
Les Français le souhaitent. Alors, pourquoi ?
« Vous savez, Monsieur le Président, les Français sont imprégnés de justice et le poids sur le travail est une injustice. Il est de votre devoir d’assurer cette justice »
Michel Leclerc