En baissant nos prix en France de 15 à 20% sur tous nos produits et nos services par le transfert des cotisations sociales sur le budget de l’Etat, la Chine ne sera plus le grand loup commercial qui voudrait tout dévorer et, à qualité égale, nos prix, seront devenus compétitifs.
Des prix compétitifs pour répondre aux produits chinois
Il nous faut agir vite pour retrouver des prix compétitifs en France. On se retrouvera ainsi à égalité par le transfert des cotisations sociales avec la Route de la Soie qui s’ouvrira dans les deux sens.
Nos exportations vers la Chine seront équilibrées sur le plan agricole, industriel, pharmaceutique et dans la recherche. Nous aurons alors pris le chemin du bon sens.
Tout ceci est d’autant plus vrai qu’à court terme, le prix des produits pourra encore baisser de 10 à 12% par un prix de notre énergie divisé par 10 avec la suppression des monopoles de l’énergie et par la fabrication individuelle de sa propre consommation d’énergie.
La France dans l’Europe pourrait être le fer de lance d’un élan d’une nouvelle économie compétitive, d’égal à égal, entre plusieurs puissances. La Chine sera devenue un partenaire commercial normal.
A ce jour, nos prix représentent un différentiel négatif de parfois plus de 30% avec la Chine. Mais, à qualité égale et à technique égale, nous serons tout à fait compétitifs.
La situation actuelle, qui devient parfois conflictuelle, sera désamorcée. Nos technologies ont encore une certaine avance dans certains secteurs par rapport à ces pays d’Asie mais la différence devient de plus en plus étroite, d’où la nécessité de financer d’une manière plus importante, nos recherches.
La Chine a les mêmes problèmes climatiques que nous et même davantage parce qu’elle a ses propres déserts et elle fait beaucoup d’effort pour réduire leur progression. Il n’en n’est pas de même en Europe vis-à-vis des déserts sahariens.
Il est vrai que tout ceci coûte très cher. La Chine a, de surcroît, une pollution nettement supérieure à celle de l’Europe. Le financement pour s’en protéger aura aussi un coût que les Chinois devront bien financer d’une manière ou d’une autre par des taxes du mode CSG sur les revenus de leurs salaires.
Toutes les guerres sont apparues à la suite de crises économiques. Evitons-les et ce que je propose va dans le bons sens.
“Je pense que Monsieur MACRON a fait la même analyse. Il a donc l’obligation d’agir très vite.”
Michel Leclerc