Monsieur Macron, les trois petites souris grignotent. Elles grignotent encore. Elles grignotent toujours. C’est leur travail pour vivre pourtant à la fin il ne leur reste que quelques miettes. Il en est de même des trésors de la vie : nos yeux voient de moins en moins, nos oreilles entendent de moins en moins et nos dents ne peuvent plus mâcher, et c’est notre estomac qui en subit les conséquences. Et pour la France Monsieur le Président… pour la France ?
Tout ceci me rappelle le temps où, à la campagne, on préférait appeler le vétérinaire pour soigner les bêtes plutôt que d’appeler le médecin pour soigner les femmes et les enfants, par manque d’argent. Ce n’est même pas imaginable que l’on en soit encore à se poser la question des soins indispensables au bien-être des travailleurs qui produisent pour tous.
Non, on ne discute pas de l’essentiel : on le fait !
Monsieur le Président, l’indécence de vos prédécesseurs ne vous autorise pas à en faire autant. Dire et promettre, dans vos discours, que « vous le ferez », mais en précisant « par les mutuelles » ou des assurances complémentaires, est un peu facile, non !
Se servir de l’argent des Français pour une promesse électorale n’est tout de même pas très réjouissant. Car il s’agit bien de cela. Comme on ne sait pas faire de l’argent, on va le prendre chez les gens…
Mais ceci a pour conséquence également de peser à raison de 50% sur les cotisations patronales, ce qui va encore augmenter le prix de revient du travail.
La vache à lait a mal au pis. Mais à quoi sert donc l’Etat ? Ne faites pas de promesses que vous ferez payer par les Français. Ce n’est pas cela être un patron.
Un patron, c’est celui qui trouve des solutions pour faire mieux à moins cher et pour vendre plus.
En faisant baisser les prix en moyenne de 15% et de 20% sur les services, on réduit déjà d’autant le prix des soins de toutes les opérations et prothèses. C’est déjà très conséquent.
A vous de trouver le complément en sachant qu’actuellement à peine 30% des frais réels sont pris en charge par la Sécurité sociale et l’assurance complémentaire… lorsqu’elle existe.
Je vous propose de supprimer tous les remboursements sur les services et fournitures de confort qui ne sont pas indispensables et qui représentent au moins 10% des dépenses de la Sécurité sociale.
Allez, Monsieur le Président, il reste encore 30% à trouver : un peu de courage et vous arriverez à réaliser vos promesses et à rendre le travail plus productif.
Si vous êtes en accord avec ce projet, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.