Monsieur le président de la République, nous revenons sur votre discours de Toulon. Comme nous vous l’avions précisé, seul le plan TRES de transfert des cotisations sociales des salaires vers la mutualisation et la baisse des prix pourra – par ses retombées exportatrices – financer les besoins de l’armée qui seront de 5% du PIB d’ici 4 ou 5 ans. Il faut que les Français sachent qu’il ne faut pas recommencer les défauts de 1939 où, à l’époque, l’on a oublié de mécaniser l’armée face à une Allemagne super armée.
Discours de Toulon
C’est urgent Monsieur le président de la République
L’armée va avoir besoin d’un matériel cybernétique si l’on ne veut pas annuler notre parapluie nucléaire. Certes, l’arme nucléaire nous a longtemps protégés comme un parapluie avec des moyens suffisants pour que cette arme soit efficace. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, ni la France, ni l’Europe ne sont protégées.
Nos ennemis ont aujourd’hui les moyens techniques de clouer au sol nos armes nucléaires par des moyens de lutte cybernétiques. Rien ne sert d’avoir une puissance nucléaire si on ne peut pas s’en servir.
Nous avons constaté, il y a très peu de temps qu’on pouvait paralyser tous les ordinateurs du Pentagone, comme ceux de Taverny, et donc tous les moyens de commandement de nos armées, mais aussi les armes et les vecteurs nécessaires pour agir en cas de conflit.
Nous avons besoin de retrouver notre défense
La France doit donc se doter, pour se protéger, de techniques cybernétiques qui éviteront que les armes que nous possédons ne soient renvoyées à leur expéditeur par les moyens que nous connaissons.
Le système cybernétique peut entraîner la neutralisation de toutes ces armes. Il importe donc – d’urgence – de doter nos armées de tous les moyens qui permettront de neutraliser cette arme cybernétique.
Le budget nécessaire aux armées va être de 70 à 80 milliards l’année pour nous protéger : c’est 5% du PIB. Cela paraît énorme mais cela représente à peine le quart de nos retraites annuelles et le quart de notre protection sociale.
Notre sécurité est, de loin, la première nécessité de tous les jours. Et nous y consacrons à peine 2% du PIB actuel alors que de nombreux pays frôlent les 10% aujourd’hui.
La France, avec une arme nucléaire dans cette situation, ne protège plus rien
Comment trouver le financement nécessaire à notre sécurité ? Cela, nous l’avons démontré dans le plan TRES. Vous pouvez l’appeler “Plan De Gaulle pour la relance économique” si vous préférez. Dans tous les cas, il y avait 2 nécessités absolues :
- la protection du travail par le transfert des cotisations salariales et patronales sur le budget de l’Etat, ce qui permet d’avoir des prix compétitifs, en faisant baisser les prix de 15%
- l’augmentation du pouvoir d’achat de 22% grâce à ce transfert.
Les implications pour notre économie
Aujourd’hui, on ose montrer ce que j’avais exprimé il y a dix ans déjà, c’est-à-dire la suppression de 100.000 postes d’emploi dans la grande distribution. Il en sera de même pour les agences bancaires et pour tous les secteurs où le numérique va s’insinuer dans l’exploitation quotidienne.
La France a les moyens financiers mais il faut protéger le travail et répartir les charges sur l’ensemble de la nation y compris les cotisations retraites (part patronale) soit 180 milliards l’an.
La plus grande protection de la France, c’est une France forte économiquement sans chômeurs et avec moins de pauvres.
Monsieur le Président, il est urgent que l’on fasse triompher la valeur du travail que ce soit avec la CSG ou la TVA. De toute façon, c’est le travail qu’il faut protéger.
Pour protéger l’Europe, il sera nécessaire de consacrer 600 à 700 milliards à l’armée et surtout à son matériel. Pour y parvenir, il est absolument nécessaire de produire 2 milliards de plus par jour, soit 4 milliard à la vente.
Sans travail, pas de sécurité
Michel Leclerc : “Monsieur le président de la République, une production accrue de 2 milliards par jour, c’est 300 milliards de plus de recette fiscale annuelle CSG et TVA. De grâce, pas de demi-mesure sur ces questions.”
Signez la pétition pour faire bouger le gouvernement.