Il y a quelques jours, je vous parlais de trois petites souris qui grignotent. Elles grignotent, elles grignotent : c’est leur travail pour pouvoir vivre et il n’en reste que quelques miettes.
Il en est de même des trésors de la vie : nos yeux voient de moins en moins, nos oreilles entendent de moins en moins et nos dents ne peuvent plus mâcher, et c’est notre estomac qui en subit les conséquences.
On m’a demandé d’en calculer le coût. J’ai chiffré que depuis un siècle, elles ont grignoté près de 5 000 milliards d’euros, bien plus que le coût de toutes les guerres qu’a supportées la France.
Ce coût provient d’un retrait de productivité de 10% environ mais aussi du coût des accidents du travail, des accidents de la route ou plus simplement des accidents domestiques. C’est 50 milliards l’année.
C’est aussi moins de bien-être, c’est aussi la répétition des questions, ce sont des multiples problèmes de digestion.
Le coût annuel des soins nécessaires sera de 10 milliards l’année avec une pointe la première année à 20 milliards.
Il faut être réaliste, c’est certainement plus rentable que bien des services inutiles.
Il faudra peut-être demander un effort aux producteurs de prothèses, aux fabricants de lunettes et de verres et d’appareils auditifs : ils en seront les premiers bénéficiaires.
De toute manière, ils rentrent dans le plan TRES, avec une réduction des prix d’au moins 15 à 20 %. Et l’afflux de soins nécessaires et de prothèses indispensables devraient faire baisser les prix d’au moins 20 % en sus.
En fait, toute cette petite révolution permettra de réduire les coûts d’aujourd’hui de près de 40%.
Tous ceux qui en profiteront doivent aussi en faire l’effort.
Voilà les chiffres : les petites souris ont du souci à se faire. Elles ne pourront plus grignoter nos dents, nos oreilles et nos yeux. Il faudra qu’elles retournent dans leur petit terrier. Mais attention aux pièges !
Monsieur le Président : c’est « debout la France », au travail, pour nous protéger.
C’est le premier devoir d’un Président de la République, protéger les Français.
Si vous êtes en accord avec ce projet de déplacement des cotisations sociales en France, signez la pétition pour faire bouger le gouvernement et appliquer le plan TRES de relance économique par la hausse du pouvoir d’achat.