Le désert il faut en parler. Ce n’est pas une utopie de penser qu’il peut réduire. Ce n’est même pas un rêve. Tous les déserts contiennent d’immenses nappes phréatiques à des profondeurs de 50 à 100 m et parfois beaucoup moins. Il faut surtout décider d’agir.
Le recul du désert est possible
A quoi servent nos techniques nouvelles si ce n’est pour les utiliser à bon escient ?
Les techniques nouvelles de fabrication de l’énergie solaire, éolienne ou nucléaire, permettent de faire vivre et croître des cultures, des forêts, des plaines de manioc, de blé, d’oliviers, d’orangers, des jardins, des fleurs, des fruits… et cela en plein désert.
Réduire le désert de 30% en cinquante ans doit être une volonté politique et économique. Elle est atteignable pour l’Afrique.
En revanche, il faut réussir à dégager 10.000 milliards. Ces 10.000 milliards, soit l’équivalent du patrimoine des français, permettrons d’investir en 20 ans sur tout le continent. Mais il faut savoir qu’un euro investi aujourd’hui rapportera 20 euros à 20 ans.
Pour dégager une telle somme, c’est la France qui doit montrer le chemin à l’Europe du déplacement des prélèvements sociaux vers un nouveau financement de cotisations sociales qui puisse développer le pouvoir d’achat, par la baisse des prix de revient et donc des prix de vente. L’application du plan de relance par la TVA sociale est alors un atout prépondérant pour un tel projet.
La TVA sociale devient alors un atout pour dégager des financements
Il n’y aura plus un seul Africain qui quittera son pays. Chacun pourra vivre dans ces immensités agricoles, forestières et horticoles mais aussi de l’industrie agroalimentaire et de la fabrication du matériel agricole.
Les Israéliens l’ont fait, c’est donc possible dans tous les pays limitrophes du Sahara, c’est-à-dire en Tunisie, en Lybie, mais aussi au Cameroun, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Maroc, au Congo…
L’argent pour réaliser cette utopie existe et avec une telle rentabilité, nombreux seront les investisseurs. Il faudra toutefois des lois qui préservent l’exploitation individuelle, la seule possible pour un tel défi.
La France à un grand rôle à jouer pour l’Afrique
La France, grâce au plan de transfert des cotisations sociales pour la relance du pouvoir d’achat pour le plein-emploi, sera devenue une puissance économique si elle sait déplacer le financement de sa propre protection sociale. C’est cela le Plan TRES que nous évoquons.
Avec une bonne connaissance de ces pays, en raison de la langue commune parlée sur ces territoires, la France aura un rôle prédominant pour que les Africains déplacés retrouvent leurs racines dans leur pays. Cela permettra aussi de résoudre le problème de l’immigration africaine vers l’Europe.
Recréer des forêts et des plaines cultivables c’est peut-être stabiliser l’écologie sur ces continents, c’est aussi limiter la mutation climatique.
Et il faut faire vite !
Il vaut mieux résoudre les problèmes à la source et prévoir l’alimentation d’une population de 20 milliards d’habitants d’ici une cinquantaine d’années sur notre planète.
Pour Michel Leclerc : “Il ne suffit pas d’être visionnaire. Il faut à présent faire de nos actions quotidiennes la réalité de notre vision.”