Il faut bien comprendre l’importance des lobbies dans notre pays autour de la voiture électrique. Des lobbies qui poussent l’État dans ces décisions contraires à l’intérêt supérieur des Français.
Il faut pour cela prendre conscience des faits. Ces faits sont têtus et peuvent se résumer à quelques équations simples.
Pourquoi l’hydrogène est supérieur à l’essence
Pour fabriquer 1 litre d’hydrogène, il faut 1 litre d’eau et 5 KW d’électricité.
Il faut savoir également qu’1 litre d’hydrogène = 3 litres d’essence, en terme de puissance énergétique.
Les réservoirs sont 3 fois plus petits avec l’hydrogène, pour effectuer le même parcours. La masse ainsi que le volume des véhicules sont donc également améliorées d’autant.
La France gagne ainsi en indépendance vis-à-vis des pays producteurs de pétrole.
En terme de coût
1 litre d’hydrogène = (3,5 €/m3 d’eau/1000) + (5 KW x 0,08 € au tarif industriel) = 0,40 €/litre
1 litre de pétrole, sur la base moyenne de 70 € le baril, soit 159 litres = 0,44 €/litre
Le coût de base est approximativement le même mais, compte tenu de la puissance énergétique de l’hydrogène, celle-ci est donc trois fois moins chère que le pétrole…
Comment produire l’énergie électrique nécessaire
Si la voiture n’est pas électrique, il faut pour autant une production importante d’électricité pour transformer l’eau en hydrogène.
Le principe est simple et déjà connu, il nous suffit d’utiliser des centrales au thorium. Contrairement à l’uranium, ce composant est disponible en grande quantité en France.
Nous reprenons ainsi les cartes de notre destin énergétique.
Le prix du KW sera réduit de trois fois par rapport au KW actuel, ce qui divisera encore par trois le prix d’un litre d’hydrogène (qui est fabriqué avec des KW).
En conclusion, l’hydrogène fabriqué avec du KW sur la base du thorium coûtera 9 fois moins cher que le pétrole actuel.
Une révolution énergétique pour le pouvoir d’achat
Ce programme simple correspond à la révolution entreprise par la société Free qui a diminué le coût des communications de plus de dix fois pour les consommateurs français.
C’est un immense pas, non pas sur la Lune, mais sur le pouvoir d’achat de tous.
Il va de soi que ces prix sont des prix HT, pour le pétrole comme pour l’hydrogène.
Ceux qui doutent encore de l’utilisation de l’hydrogène pourraient en être cette fois-ci convaincus, avec ces chiffres précis.
Pour une révolution plus large
L’incidence se fera sur nos déplacements du quotidien, sur notre chauffage, mais demain aussi sur les trains, sur les avions et, pourquoi pas, bientôt sur les vaisseaux spatiaux.
Si je suis convaincu que toutes les voitures rouleront à l’hydrogène d’ici 15 ans, je suis tout autant convaincu que dans 20 ans au plus les fabricants d’automobiles livreront des voitures avec le combustible nécessaire pour rouler 300 000 km et, pour le même prix, sachez quand même que d’ici là, la centrale au thorium sera à peu près de la grandeur d’une valise et pourra remplacer le réservoir d’essence actuel dans lequel il ne sera nécessaire que de mettre de l’eau du robinet.
L’État a dans ses mains notre avenir
La voiture électrique que l’on nous promet ne fait que rendre la France dépendante des terres rares, vis-à-vis de la Chine. La voiture électrique n’apporte pas non plus de solution pour le recyclage des batteries. La voiture électrique est un gouffre financier pour les français, lorsqu’ils devront changer de batterie. Pour un téléphone c’est parfois un drame personnel, pour une voiture, cela sera un drame familial.
La voiture électrique ne peut être un prétexte à soutenir AREVA, dont le troisième actionnaire principal est un fonds souverain koweïtien. La France doit garder sa souveraineté.
Le véritable progrès serait la non nécessité d’avoir un véhicule et donc la relocalisation des besoins !
D’ici là…
On se demande bien comment les Norvégiens peuvent rouler à l’électricité , eux ???