Carrément en face de la Corée du Nord, qui ne cesse d‘ailleurs de titiller les Japonais avec ses essais en mer du Japon.
Le Japon, c’est 120 millions d’habitants, quasiment autant qu’en Russie.
Les Japonais fabriquent des Patriote (dispositifs antiaériens), qu’ils vont aussi remettre à l’Ukraine. Ils ont des réserves considérables d’obus en tous genres ainsi que de chars et de missiles.
Les Japonais et la Corée du Sud ne vivent que par l’empire de l’électronique ; ils sont aussi de grands fabricants de matériels sensibles. Le Japon connaît, mieux que tout autre, les risques d’une bombe nucléaire : il y a été mis à rude épreuve. Mais, à l’époque, seuls les Etats-Unis en possédaient.
Il ne faut pas oublier que le Japon est mitoyen avec la Russie dans la partie nord de son territoire.
Quant à la Corée du Sud, elle représente un réservoir massif de matériel de guerre en provenance des Etats-Unis.
Le Japon consacre 2% de son PIB à sa défense. Son souhait d’aider aujourd’hui l’Ukraine va être déterminant. Il a besoin de faire tourner son industrie et l’Ukraine peut devenir son client. L’Ukraine possède, à présent, tout le matériel et les munitions qui lui seront nécessaires.
D’autre part, il n’est pas exclu que le Japon puisse créer un nouveau front à l’est de la Russie permettant de décharger, un tant soit peu, l’Ukraine. La Russie sera ainsi obligée de prévoir de nombreux militaires sur ce front. Il en sera de même pour la Finlande et pour la Suède, au nord de la Russie.
En retirant des soldats d’Ukraine, on allègera sa défense.
Le Président Zelenski a donc gagné son pari.
Son courage et sa détermination font qu’aujourd’hui de nouveaux pays vont l’aider sans qu’il l’ait même demandé.
Ne soyons pas pessimistes
2024 aura ses problèmes, ses soucis et ses incompétences pour l’essentiel.
« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes », Nicolas Machiavel. Demain ne sera pas l’Apocalypse. Le futur possède tellement de possibilités dont on peut contourner les problèmes, tout comme la loi. Créer la peur pour en profiter est l’œuvre des faibles mais aussi des peureux de la vie.
Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas la peur mais l’inconscience de nos concitoyens à ne pas conserver d’abord ce qu’ils ont et la conscience d’éviter tout ce qui peut être détruit.
L’idée de développer ce que l’on possède, c’est d’abord se protéger de tout ce qui peut être détruit. C’est malheureusement par incompétence et par incrédulité que l’ennemi, que les intrus, peuvent toujours entrer chez vous ou dans votre corps.
Ceux qui veulent détruire la vie se détruisent eux-mêmes. On oublie trop souvent que la terre est ronde et que toute malveillance sur un point du globe est transmis à l’ensemble de sa surface.
« N’ayez pas peur », disait Jean-Paul II, et combien il avait raison ; c’était un visionnaire.
Etre pessimiste, c’est déjà perdre la moitié de ses capacités à résoudre ses problèmes essentiels, en commençant par la vie, par les dérives du climat, par la régulation de toutes les dérives auxquelles nous devons faire face.