Le coronavirus n’est qu’un épiphénomène sanitaire et économique qui, malheureusement, ne changera rien à nos habitudes. Et l’on évoquera encore la fatalité et nous commettrons encore les mêmes erreurs économiques.
C’est une alerte trop faible et pendant trop peu de temps, pour une véritable prise de conscience. Dans un mois, on repartira vers les mêmes erreurs, par facilité.
Le réchauffement climatique va probablement modifier notre équilibre. Les virus vont s’éveiller, la fonte des glaces pourraient modifier nos frontières terrestres et, peut-être, refaire apparaître de nouvelles mers qui ont déjà existé depuis des millénaires.
On n’en est pas encore là. Toutefois, le réchauffement climatique, plus qu’économique, pourrait réveiller un certain nombre de virus, de bactéries et autres, par la modification des critères d’éveil de ces virus et bactéries.
La modification de la composition de l’oxygène par la chaleur peut conduire à l’insolation dans le cas où l’oxygène dépasse 50 ° et à l’engourdissement de nos membres quand sa température est à moins 20°.
Autrement dit, l’oxygène doit vivre dans un delta de moins 20 à plus 50 °. En dehors de ces rives, il y a danger comme pour tout ce qui concerne notre corps. Il y a toujours des rives dans la nature au-delà desquelles la vie pose problème.
Et ces modifications de la composition moléculaire de l’oxygène qui le rend plus volatile à haute température et plus lourd à basse température, sont aussi à porter au crédit des plantes et des animaux. C’est ainsi qu’on ne trouve pas les mêmes plantes, les mêmes insectes et les mêmes animaux, au Sahara ou à l’Equateur qu’en zone tropicale.
Les variations de la composition moléculaire de l’oxygène ne sont pas encore bien connues de nos physiciens. L’apparition de nouveaux virus pourrait modifier nos vies, notre économie et l’existence même de l’humanité. Et nous, simples humains, peuple du monde, nous cherchons toujours des solutions de facilité, de profits exceptionnels, de structures industrielles détruites par la facilité, dans un système social totalement à revoir quant à son financement.
Le coronavirus vient de démontrer notre faiblesse. Est-ce simplement un épiphénomène psychologique plus que dangereux ?
La peur de la faim et aussi la peur de la fin du monde produisent des événements spectaculaires mais peu réalistes. La fragilité de notre économie, la fragilité de notre pouvoir d’achat à crédit, la fragilité d’une dette qui s’accroît et, au final, la peur de perdre notre indépendance. Notre liberté qui pourrait voler en éclats pour des simples raisons de facilité.
La liberté se paye très cher, la conserver nécessite des réformes adaptées à une économie mondiale et un tourisme mondial qui peut propager, par contagion, l’ensemble du monde et en pandémie pour ce qui est du coronavirus.
Pour ne pas avoir fait l’essentiel et l’indispensable, face au désert qui continue à grandir, nous voilà en face d’un problème économique et il faudra un sacré courage politique proche du sacerdoce pour éviter le malheur de plusieurs peuples.
Le monde économique et le monde politique n’ont pensé qu’aux profits, ils ont oublié la vie. Aujourd’hui, nous vivons avec de l’argent qui n’existe pas, pour ne pas avoir voulu protéger le travail.
L’équilibre de demain ne viendra que par la sagesse, par le bon sens, par la volonté des peuples. C’est à celui qui tuera l’autre, dans ce monde de fous. Mais la nature rappellera à la raison, tôt ou tard. Puisse le coronavirus réveiller nos consciences et nous rappeler avec humilité qu’il ne faut pas grand-chose pour bouleverser le monde.
Espérons, tout de même, que les morts d’aujourd’hui ne soient pas morts pour rien.