Les nouvelles techniques, en matière d’énergie nucléaire, vont rendre les déserts à une exploitation naturelle et rationnelle de toutes les cultures. Et, à ce jour, la Chine n’utilise qu’un tiers de sa surface en raison des immenses déserts qui couvrent son territoire.
Chaque pays va avoir beaucoup à faire pour une population qui va doubler en 20 ans. Les dirigeants de ces pays, qu’ils soient communistes ou libéraux, vont devoir se développer grâce à cette nouvelle énergie nucléaire.
Il en est de même aux États-Unis : les déserts couvrent plus de la moitié de leur territoire. Ces espaces aujourd’hui désertiques ont été, à une époque, recouverts de forêts ; ce sont ces espaces désertiques qui créent le réchauffement climatique.
En remettant en culture ces déserts ou en les reboisant, on résoudra systématiquement le problème du réchauffement climatique. On me dit : les déserts, c’est loin… peut-être, mais c’est oublier l’atmosphère qui évolue en transportant du sable.
Créer du travail et de quoi faire vivre cette population sera la révolution du siècle, faisant oublier à chacun la volonté de conquérir les autres. Et je ne pense pas qu’aujourd’hui, la Chine qui fut un pays conquérant souhaite envahir l’Australie qui, elle-même est un désert.
L’expansionnisme n’est pas de rigueur actuellement. Chacun a chez soi ce qu’il faut pour nourrir son peuple. Et toute nouvelle conquête n’apporterait strictement rien à ces pays.
C’est pourquoi je pense que le problème que nous venons de voir concernant les sous-marins est une vaste plaisanterie qui ne mérite certainement pas autant de discussion, autant de mouvements diplomatiques. Les Australiens sont nos amis, les Américains le sont aussi, mais plus intéressés. La guerre, si guerre il y a, ne viendra pas de ce problème.
Je pense d’ailleurs que c’est avant tout une affaire de gros sous car la guerre de demain, s’il y en a une, viendra de l’invisible que nous nous refusons aujourd’hui de conquérir.
Les pays musulmans islamistes…
Les pays musulmans islamistes ne seront jamais dans la compétitivité mondiale tant que la femme ne pourra étudier à l’école ou à l’Université. Aujourd’hui, cette compétitivité nécessite les cerveaux de tous. C’est peut-être ce qui pourrait inciter les dirigeants musulmans à changer de stratégie.
Le Coran, les religions, ne doivent pas être un frein à la compétitivité d’un pays, et refuser 50% de sa population à l’enseignement est nécessairement un frein.
La présence de la femme est une incitation à l’excellence. Je pense que l’aspect logique et concurrentiel est le bon sens pour que les musulmans islamiques acceptent, pour leur pays, le retour des femmes à l’école.
C’est également un aspect social. Certes, je ne mets pas en cause leur civilisation mais je mets en cause la dérive de leur civilisation. Je ne dis pas qu’elle soit meilleure ou plus mauvaise, mais nous vivons dans une mondialisation qui nécessite le travail de tous et les cerveaux de tous.
Jusque-là, beaucoup de pays musulmans se sont contentés de découvrir du pétrole et de s’en servir mais le pétrole, c’est du passé et sa non-consommation va engendrer des problèmes économiques et sociaux considérables dans ces pays.
Il faudra bien que près de 3 milliards de musulmans puissent entrer dans la compétition internationale et, pour ce faire, il n’y pas beaucoup de solutions autre que d’apprendre.
C’est le problème aujourd’hui de l’Afghanistan, comme de beaucoup d’autres pays islamistes qui ne parviendront pas à résoudre leurs problèmes intérieurs tant que les femmes ne travailleront pas et ne prendront pas part au développement économique de leur pays.
En fait, les hommes dans ces pays-là détiennent un monopole qu’il voudraient conserver, mais ce n’est pas l’avenir pour leur pays.