La baisse des prix, pour la réussite de la TVA sociale est un élément majeur de réussite qui doit être compris de tous, de la part des grands patrons comme dans les petites entreprises.
La baisse des prix est un facteur clé de réussite de la baisse des coûts
Le plan TRES que nous proposons, dit autrement le plan TVA sociale, n’a rien à avoir avec le précédent plan de Jean-Louis Borloo. Notre plan n’aime pas les demi-mesures. Notre plan est massif. Notre plan résout les problèmes de pauvreté et de chômage en France. Notre plan – surtout – prévoit que le montant disponible, du fait de la suppression des cotisations portant sur les salaires, soit 60%, se répartisse de la manière suivante :
- 14 % : ce sont les charges sociales du salarié prélevées directement sur le salaire qui vont bénéficier immédiatement à celui-ci sur sa fiche de paie ;
- 46 % : ce sont les charges patronales sur les salaires, qui se répartissent :
– 1/5e, soit 9,2 % pour l’entreprise (investissements, recherche, désendettement)
– 4/5e, soit 36,8 % pour la réduction des prix de revient
L’incidence sur le prix de revient pour les produits fabriqués sera, selon le produit, de 8 à 12% ; et pour les services, l’incidence sera comprise entre 15 et 20 % selon les activités.
La moyenne sera donc de 14 à 15% pour l’ensemble des produits et des services. Voilà la réalité la plus simple.
Quelle sera la décision des chefs d’entreprise ?
- 1er cas : d’appliquer immédiatement l’incidence sur le prix de vente, ayant pour effet, non pas un accroissement des ventes de 14%, mais de plus de 25% en raison de l’augmentation parallèle du pouvoir d’achat des salariés. L’incidence de cette augmentation permettra une réduction du coût relatif des machines et des frais fixes de l’entreprise.
Tout ceci provoque, pour l’entreprise, un accroissement des profits de l’ordre de 10 à 11%. Les chefs d’entreprise savent compter et voir leur intérêt.
- 2e cas : si, par principe, le chef d’entreprise refuse de baisser ses prix, il faut alors prévoir de lourdes sanctions dans les accords entre syndicats salariés et représentation patronale (MEDEF, CPME), donnant un nouveau rôle aux partenaires sociaux.
Nous pensons que ces chefs d’entreprise ne représenteront pas plus de 4 à 5% du total du monde des entrepreneurs. - 3e cas : il y aura, pour les exportateurs, une incidence plus importante, l’exportation ne supportant pas l’incidence de la TVA. Les dirigeants exportateurs seront donc plus favorable encore pour le report de cette baisse des coûts.
Sauf erreur de sa part, Michel Leclerc : “pense que l’intérêt des chefs d’entreprise est si important qu’il n’y aura aucune hésitation de leur part”.
On le comprend bien, en plus de la baisse des prix, l’accroissement de la production entraînera 4 millions d’emplois supplémentaires, comme le prévoit le plan TRES.