Je m’adresse à tous les médecins et à tous les soignants.
Avant et pendant la réanimation, vous utilisez de l’oxygène à 15 ou 18°. A cette température-là, vous renforcez la vie du virus. Utiliser de l’oxygène à 35 ou 40°, c’est donner à l’oxygène davantage de vitalité et au virus une éradication certaine ou tout du moins, une neutralisation.
Ne faisons pas cette erreur. En utilisant de l’oxygène à 15 ou 18°, vous tuez à coup sûr votre patient.
L’homme aime bien la chaleur, le virus la redoute. Nous sommes dans un monde inversé : le virus a ses défauts comme l’homme a ses qualités. Soigner le virus, c’est apporter une demi-mesure plus nocive que rien du tout.
D’autre part, j’ai eu l’occasion de vous donner la courbe de l’activité de l’oxygène : à 35 ou 40°, il est quatre fois plus efficace qu’à 15 ou 18°. Ce n’est qu’un constat mais, disons-le, son efficacité est certaine. Ce n’est pas la première fois qu’on utilisera un moyen sans avoir fait tous les essais cliniques imaginables.
Et cela, d’autant plus que le virus que l’on doit combattre aujourd’hui n’a pas nécessairement le même génome qu’au mois de mars dernier et les médicaments utilisés ne sont pas nécessairement les meilleurs en raison de cette mutation.
L’oxygène est la source de vie mais faut-il encore l’utiliser d’une manière la plus efficace possible. A 15°, le virus s’adapte, à 35 ou 40°, il n’est plus d’aucun danger.