250 milliards c’est le prix des commandes supplémentaires et nécessaires, chaque année, pour que la France parvienne à ce qu’on appelle le plein-emploi, c’est-à-dire 4 millions d’emplois créés en plus de ce que nous avons actuellement.
Le prix de la lutte contre le chômage
250 milliards, c’est 150 milliards créés par une augmentation de la consommation intérieure et 100 milliards supplémentaires générés par les exportations.
- La hausse de la consommation intérieure ne peut être atteinte que par la suppression totale des cotisations salariales. Cela a déjà été fait dans l’histoire moderne de la France. Cela représente 14% de hausse de salaire supplémentaire et permet au même moment 15% de baisse des prix des produits et services vendus par la suppression des cotisations patronales. Avec cette politique, c’est un total de 150 milliards dont la France peut disposer chaque année grâce à cette hausse du pouvoir d’achat concomitante.
- Pour les exportations, 100 milliards supplémentaires à réaliser, c’est vendre 20% de plus à l’extérieur grâce à la baisse des prix de 15% de nos produits.
Voilà du concret, du sérieux, des chiffres qui parlent, et c’est vraiment possible, c’est réalisable. C’est le projet du Général de Gaulle de la TVA sociale.
Pour Michel Leclerc : “Notre liberté économique dépend de cette décision de bascule des cotisations sociales de la fiche de paie vers le budget de l’Etat.”
Notre liberté dépend d’un système qui puisse réinventer le financement de notre protection sociale
La libre concurrence est actuellement faussée dans le monde – et en Europe en particulier – en raison de la diversité des montant de cotisations sociales et familiales (de 0 à 60% selon les pays), dont la France est, dans ce domaine, la championne.
Pour rétablir la libre concurrence, il faut déplacer les cotisations sociales du travail vers d’autres ressources, plus larges. Et la France se doit de montrer l’exemple. Cette décision serait capitale pour un commerce international plus équitable.
On ne doit pas se servir de l’énergie des hommes et des femmes pour compenser des charges qui n’ont rien à voir avec le travail. Ces charges sont du domaine de l’Etat et donc à financer par cette collectivité que l’on dénomme l’Etat.
Et le prix de la robotisation ?
La robotisation et la numérisation ne modifieront guère cet état de fait. Bien au contraire. Le robot et le numérique ne sont que des outils.
Si les individus coûtent trop comparativement aux robots, puisse qu’aujourd’hui les salaires sont chargés des cotisations sociales, des chefs d’entreprises verront d’un bon œil de les remplacer par des robots. Pour rééquilibrer la différence, il ne faut pas mettre des cotisations sociales sur les robots, mais les déplacer sur la consommation.
La mise en place de la TVA sociale seule, en déplaçant le montant des cotisations vers la consommation, règle en grande partie cette différence de traitement. Mais attention, pas de demi-mesure !