Nous avons, aujourd’hui, un comité qui propose de rouler à 110 km à l’heure sur les autoroutes. Je n’ai jamais vu une proposition punitive aboutir.
Ne serait-il pas plus positif de dire simplement que les voitures polluantes, qu’elles soient au gaz, au diesel ou à l’essence, seraient limitées à 110 à l’heure et que les voitures à hydrogène, soit électrique, soit à moteur à hydrogène, pourraient rouler à 130 à l’heure sur autoroute.
Ceci aurait pour effet de permettre le développement rapide des voitures non polluantes. Ce sera la prime à l’écologie.
Réduire les centrales nucléaires actuelles et ce, d’ici une vingtaine d’années, en raison de leur dangerosité, c’est probablement une bonne solution à condition qu’on remplace ces centrales nucléaires dangereuses, et surtout avec trop de déperdition, par des mini centrales nucléaires, sans danger, mais où le KW produit servira à l’utilisateur.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui : sur 100 KW produit, à peine 20 seront utilisés, en raison des déperditions massives au niveau des transformateurs nécessaires et des lignes à haute tension qui transportent des câbles chauffants et producteurs d’un magnétisme aussi dangereux.
Les mini-centrales permettront de supprimer quasiment les lignes à haute tension car elles pourront être remplacées par des lignes souterraines à faible tension. Le paysage ne sera plus dégradé.
L’écologie d’aujourd’hui, les anti-pollueurs, ne proposent que des solutions négatives, ce qui fait la difficulté d’appliquer leurs motivations.
Punir le peuple n’est pas la bonne solution.
Pour l’écologie, qui n’a rien à voir avec la pollution, ce serait peut-être de développer d’abord l’essentiel, c’est-à-dire tout ce qui peut limiter le réchauffement climatique. C’est peut-être plus grandiose, c’est peut-être plus difficile, mais c’est, enfin, constructif.
La Chine a planté dans ses déserts 2 milliards d’arbres, le Maroc en a fait autant. Dans un monde qui aura bientôt 20 milliards d’habitants, il faudra pouvoir les nourrir. Actuellement, nous sommes à peine à 6 milliards, il y a déjà 1 milliards d’habitants qui ne mange pas à sa faim.
Alors, remettre en culture l’ensemble des déserts, ne serait-ce que par d’immenses oasis, permettra l’entrée de l’Afrique dans un système économique d’équilibre, sans compter l’attrait touristique. En effet, les Chinois ont créé d’immenses oasis dans le seul but d’attirer les touristes en plein désert. Ils en ont faits des dizaines et des dizaines et l’on s’aperçoit que le climat en est modifié, que l’eau attire l’eau. Nos déserts ne seront plus le sable que nous recevons régulièrement dans nos pays tempérés, mais des immensités de cultures productrices.
Aujourd’hui, on se fait un plaisir à déboiser d‘immenses forêt : on va à contresens de l’intérêt écologique. Il y a des dizaines d’arbres fruitiers, de fleurs, de légumes et de céréales spécifiques à ces latitudes.
Nourrir le monde ne peut être qu’écologique mais il est vrai que de cultiver de telles immensités, avec les moyens techniques que nous avons, peut remettre en cause notre commerce international. A mon avis, peu importe, car si nous n’agissons pas ainsi, nous ne pourrons plus cultiver chez nous devenus, à notre tour, les habitants de terres arides.
Il ne faut pas confondre écologie et pollution. La pollution n’est qu’un petit maillon de l’écologie et la pollution, ce n’est pas la réduction des voitures à hydrogène mais leur multiplication.
Prévoir l’avenir ne peut être que positif, toute restriction punitive ne sera jamais la solution.