Le pouvoir d’achat c’est le moyen d’acheter plus avec son salaire ou sa retraite. Augmenter le pouvoir d’achat par la baisse des prix ou par la hausse des salaires, les implications sont totalement différentes. Voici pourquoi il faut préférer la baisse des prix.
La baisse des prix soutien le pouvoir d’achat à long terme
Pour parvenir à l’augmentation du pouvoir d’achat il y a deux solutions :
- celle qui consiste à entraîner la baisse des prix massive, comme l’a fait Antoine Pinay, en son temps, par le transfert de la totalité des charges patronales et salariales sur le budget de l’Etat. C’est celle qui permettra d’accroître massivement nos exportations et, pour tout un chacun, de pouvoir acheter plus, à raison de 22%
- la deuxième solution est d’augmenter les salaires et les retraites ; c’est indiscutablement celle qui contribuera à accroître la dette française qui est déjà de 2 347 milliards d’euros, dette qu’évidemment nous laisserons à la charge de nos enfants.
D’autre part, augmenter les salaires ou les retraites, c’est aussi augmenter les prix, à très court terme, et l’on reviendra, au bout de 6 mois, à la même situation qu’aujourd’hui.
La compétitivité ne peut supporter que la baisse des prix, qui soutient mieux les salaires
Pour exporter davantage vers l’étranger, il faut être plus compétitif et ce n’est pas en demandant plus aux salariés qu’on y arrivera : c’est du rêve. La solution est donc de réduire les coûts par le transfert des cotisations sociales, salariales et patronales, qui entravent le coût du travail. Pour autant, il faut maintenir la Sécurité sociale à laquelle nous sommes très attachés.
Aujourd’hui, les milliards de dettes sont rentrées dans les mœurs et le ressenti est négligeable, apparemment. Mais viendra un jour où il faudra payer la dette et ce jour-là n’est plus très loin.
Pour payer cette dette, pour baisser les prix, il faut produire plus, environ 2 milliards par jour, soit 4 à 5 milliards de vente en incluant la marge des entreprises. Produire, c’est bien, vendre c’est mieux. C’est la compétitivité seule qui va nous permettre d’assurer nos ventes, à l’intérieur de la France
bien sûr, mais aussi à l’extérieur du pays. Entraîner une baisse sur les tarifs des produits de 15% entraînera, non pas une augmentation de 15% des ventes, mais de 40 à 50% des ventes et peut-être davantage.
Nous allons alors nous retrouver avec une balance commerciale créditrice, comme les Allemands. Et ce sont ces ventes supplémentaires qui permettront de payer les charges sociales transférées sur l’État. Car, accroître nos ventes, c’est aussi donner plus de salaires à tous, y compris à ceux qui ne seront plus au chômage parce qu’accroître nos ventes de 40 à 50% nécessitera davantage de salaires et donc plus de salaires aussi pour tous les salariés.
Cela supprimera aussi une bonne partie du chômage qui coûte aujourd’hui 100 milliards par an (ce n’est par une petite économie). De plus, ce flux de commandes internes ou externes à la France aura pour effet d’accroître la masse salariale et, par conséquent, les revenus de salariés et davantage de salariés et , en définitive, d’apporter des recettes supplémentaires pour l’Etat par le jeu de la CSG. En conclusion, davantage de TVA par les ventes internes, davantage de CSG par nos exportations et nos ventes internes.
C’est ainsi que nous écoulerons les 2 milliards de production supplémentaire par jour.
Suivre avec une baisse de l’énergie
Voilà un résultat précis et concret mais cette augmentation du pouvoir d’achat devra être complétée, dans les 4 ou 5 ans qui viennent par une nouvelle hausse du pouvoir d’achat qui proviendra d’une baisse considérable, divisée par 10, du coût de notre énergie. Nous paierons alors le KW 10 fois moins cher, pour le particulier comme pour l’industriel, ce qui entraînera, une fois de plus, une hausse générale du pouvoir d’achat de 10 à 12%.
Ainsi, la boucle est bouclée par une seule décision du Président de la République ; il n’y aura plus personne dans les rues.
A tout ceci, il faudra ajouter un mieux-être de l’ensemble de la population par la suppression de la pollution à la suite de la généralisation de l’hydrogène comme moyen énergétique.
Ce moyen énergétique, ce sera la mise en place de mini centrales au thorium et sel fondu, sur le lieu d’utilisation, soit des particuliers, soit des industriels, supprimant ainsi toute perte de charges qui sont, aujourd’hui, malheureusement, un fait inévitable et qui ne le seront plus demain par la proximité de la production.
Cette révolution est avant tout une révolution sociétale. C’est une révolution de nos cultures, c’est une vision de l’avenir qui permettra à l’homme de vivre mieux, dans de meilleures conditions, et qui pourra envisager de conquérir l’espace.