Tous les Français connaissent le tir au pigeon artificiel. Un disque en argile est lancé à partir d’un petit mécanisme composé d’un ressort qui assure la rotation du disque.
Dans une soucoupe volante, il y aura deux éléments :
- un effet magnétique puissant qui permettra de neutraliser l’attraction terrestre
- un simple moteur électrique dont le rotor sera le module habitable et le stator, une aile circulaire qui aura entre 15 et 20 m de diamètre et davantage si nécessaire.
A l’intérieur de cette soucoupe volante, il y a un rotor fixe et vide, un stator qui va assurer la rotation de l’aile circulaire.
Il n’y a pas de ressort de lancement comme pour le tir au pigeon mais une force énergétique à partir du thorium qui fournira la puissance, sachant que 5 kg de thorium permettra d’aller et de revenir sur plusieurs planètes et encore davantage si nécessaire.
L’effet gyroscopique de l’aile circulaire, qui tournera à la vitesse de 500 à 3 000, 5 000 ou 5 000 tours minutes, entraînera la vitesse de la soucoupe volante.
Le rotor aura un axe central fixe de 15 à 20 cm auquel sera suspendu le stator. A l’intérieur de l’axe central, des vérins permettront de faire ressortir les pieds, lors de l’atterrissage. En fait, il s’agit d’un moteur électrique qui utilise le flux magnétique pour tourner, mais dont la partie tournante est le stator (à l’inverse d’un moteur électrique classique où il s’agit du rotor). Il faudra donc probablement changer le nom de la partie fixe et de la partie mobile du moteur dont les définitions ne correspondent pas à un moteur classique.
En revanche, la soucoupe volante pourra pénétrer, à son retour dans l’atmosphère, à une vitesse souhaitée qui ne pourra en aucun cas détériorer la soucoupe. Ce ne sera pas un poids mort. Elle arrivera au sol à la vitesse zéro.
A votre génie, Messieurs les ingénieurs !